Le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, Mamadou Talla a déploré, ce mardi, un faible enrôlement d’effectifs dans les offres de formation professionnelle et technique dans le secteur primaire.
“Nous sommes déjà en train d’accompagner ce secteur car en 2012 à l’arrivée du président Macky Sall au pouvoir, il y avait seulement 1% dans le secteur primaire au niveau de la formation professionnelle. Les autres formations étaient plutôt générales ou tertiaires et ce changement de cadre s’opère depuis plus de deux ans et demi”, a-t-il indiqué.
Mamadou Talla s’exprimait en marge d’un atelier de partage sur l’ingénierie de formation agricole et rurale axé sur le thème :”Quelles offres de formation agricole et rurale à prendre en charge, quelles demandes avec les opportunités offertes par le PSE, quels vécus et quels changements souhaités ?”.
Le ministre a fait remarquer que son département travaille depuis plus de deux ans avec le secteur privé sur des termes qui déterminent les curricula, toute l’ingénierie de la formation, le nombre de jeunes à former, mais également le niveau de qualification.
De l’avis de M. Talla “la formation nous permettra de mettre grâce à la CFCE à la disposition de plus d’une centaine d’entreprises beaucoup de jeunes et pour lesquelles nous allons donner un pourcentage destiné pour leur formation pendant trois ans”.
Mamadou Talla a ajouté que ces jeunes seront formés dans l’entreprise et auront un salaire comme cela se fait dans beaucoup de pays, pour qu’ils deviennent opérationnels avant leur sortie.
Selon le ministre, la demande est extrêmement forte que ça soit dans l’agriculture, l’horticulture, dans le tourisme sans compter la pèche, l’élevage. A en croire M. Talla, le secteur primaire permet de former beaucoup de jeunes pour développer et faire nourrir les Sénégalais, donc augmenter la richesse.
Le ministère de la Formation professionnelle a une position transversale pour préparer les secteurs, les compétences, a-t-il annoncé estimant toutefois que le secteur privé doit s’investir et accompagner cette nouvelle vision et cette politique tout en tissant avec eux des relations étroites et directes.
TAPHA SOW/FKG
