La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye s’est dite prête à quitter le pouvoir avant la fin de son mandat prévue début 2018, en s’en remettant au Parlement.

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South Korean President Park Geun-hye bows during her address to the nation at the presidential Blue House in Seoul, Tuesday, Nov. 29, 2016. The embattled South Korean president says she'll resign if parliament comes up with a plan for the safe transfer of power. (Pool Photo via AP)/TKTT301/16334219161126/POOL PHOTO/1611290743

Engluée dans un retentissant scandale de corruption, la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye s’est dite prête à quitter le pouvoir avant la fin de son mandat prévue début 2018, en s’en remettant au Parlement coréen. “Je laisserai la question de mon départ, et d’une réduction de la durée de mon mandat, à la décision de l’Assemblée nationale, a-t-elle affirmé dans un discours télévisé. Quand les parlementaires auront déterminé les conditions d’une passation qui minimise la vacance du pouvoir et le chaos dans la conduite des affaires, je partirai.”

Des soupçons de “collusion”

Cette annonce inattendue est interprétée comme une tentative de la présidente, dont la popularité s’est effondrée en raison du scandale, d’éviter l’humiliation d’une procédure de destitution qui est de plus en plus menaçante. Le scandale politique est centré sur l’ancienne confidente de la présidente, Choi Soon-Sil, arrêtée pour avoir profité de ses liens avec Park Geun-Hye afin d’extorquer des sommes astronomiques à des conglomérats sud-coréens. La présidente est soupçonnée de “collusion” par le parquet.

Choi Soon-Sil est accusée d’avoir usé de son amitié avec la présidente pour se mêler des affaires de l’Etat sans occuper la moindre fonction officielle. La présidente dément ces accusations, les qualifiant de “fantasmes” fondés sur “l’imagination”.

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