Nafissatou Diallo : « Je ne crois pas au ministère de la Femme… Pendant l’affaire Adji Sarr, il a failli… »

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La réaction de Nafissatou Diallo, député de la coalition Wallu, lors du vote du budget du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, a suscité la surprise de nombreux observateurs. De manière franche, elle a déclaré au ministre Fatou Diané : « Je ne crois pas au ministère de la Femme ». Elle a ensuite précisé que cette opinion n’était pas dirigée contre le ministre, en ajoutant : « Je n’ai rien contre vous, mais c’est ma philosophie ».

Dans ses propos ultérieurs, elle a argumenté en disant : « je n’ai jamais entendu parler de ministère des hommes, pourquoi on doit nous cantonner à des noms qui nous relèguent en arrière-plan. Cela joue contre notre psychologie, alors qu’on pouvait se limiter de donner à chaque homme et chaque femme ce qu’il mérite ».

Nafissatou Diallo plaide en faveur de la promotion des femmes en tant que véritables leaders. Elle encourage les femmes à faire valoir leurs compétences pour occuper le devant de la scène, soulignant qu’il est crucial de ne pas discriminer les femmes ni de les traiter d’ignorantes ou d’incultes simplement parce qu’elles n’ont pas accompli leur travail.

Abordant un autre aspect, la députée est d’avis que le véritable rôle du ministère de la Femme est négligé. Selon elle, lors de l’affaire Adji Sarr, le ministère a failli à sa mission. Elle déplore : « Dès le début vous devriez recevoir la présumée victime, l’écouter et faire vos propres déductions. Si vous l’aviez fait on n’en serait pas là aujourd’hui en train de compter le lot de mort que cette affaire a drainé ». d’incultes simplement parce qu’elles n’ont pas accompli leur travail.

Abordant un autre aspect, la députée est d’avis que le véritable rôle du ministère de la Femme est négligé. Selon elle, lors de l’affaire Adji Sarr, le ministère a failli à sa mission. Elle déplore : « Dès le début vous devriez recevoir la présumée victime, l’écouter et faire vos propres déductions. Si vous l’aviez fait on n’en serait pas là aujourd’hui en train de compter le lot de mort que cette affaire a drainé ».

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