Vendredi dernier , Bassirou Diomaye Faye, président de la République, a envoyé une lettre au président de l’Assemblée nationale . Ainsi il informe à Amadou Mame Diop la date de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko, au 13 septembre.
Les Échos, dans leur livraison de ce mercredi 11 septembre, signalent que le Parlement est en train de se transformer à 72 heures de l’échéance. Le protocole de la Primature s’est rendu [ce mardi] à l’Assemblée nationale pour voir comment les choses doivent se passer : les places que doivent occuper les uns et les autres, les heures d’arrivées. […] », souffle le journal.
Le quotidien d’information avance que « le protocole de la Primature a été reçu [en ce sens] par celui de l’Assemblée nationale », et que « tout a été réglé ». Sauf que, relève Les Échos, le Président Bassirou Diomaye Faye avait adressé, la veille mardi, une autre lettre au président de l’Assemblée nationale, « pour recueillir son avis sur la dissolution de la deuxième institution ». Ce qui « brouille complètement les cartes » quant à la tenue de la DPG ou pas, estime Les Échos.
Mais si la lettre de Bassirou Diomaye Diakhar Faye a coupé court à la polémique qui ne cessait d’enfler – entre l’assemblée, basait sur le calendrier de la conférence des présidents et le Groupe parlementaire Yewwi Askan Wi – sur la date de la déclaration de politique générale, elle n’a pas pour autant mis fin aux doutes qui planent sur la dissolution de l’hémicycle. Bien au contraire, elle a renforcé, chez d’aucuns, l’idée selon laquelle c’est un traquenard pour signer la mort programmée de cette 14e législature.
