A la CAN, aligner des noms ne suffit pas

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La renommée et le standing des équipes ne sont pas toujours la garantie de bons résultats dans une phase finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN), soulignent plusieurs sélectionneurs évoquant les difficultés rencontrées par certaines “grandes nations” présentes à la 33-ème édition de la compétition phare du football africain.

“Vous avez constaté que tous les grands noms du football africain ont eu des difficultés, c’est ça la Coupe d’Afrique, aligner des noms ne suffit pas pour gagner”, a expliqué le sélectionneur algérien, Djamel Belmadi.

“En tout cas, nous, en Algérie, nous avons déjà intégré cette donne, il faut être vraiment à plus de 100 pour cent pour espérer remporter une rencontre, la notion de petite équipe est gommée par d’autres notions qui entrent en jeu”, a dit le technicien algérien.
Après deux journées, l’Algérie, championne d’Afrique en titre, est au bord de l’élimination et doit impérativement gagner son dernier match de poule prévu ce jeudi pour se qualifier au second tour.
Son sélectionneur estime que seule l’efficacité a manqué à son équipe pour gagner son premier match, laquelle selon lui n’a pas de problème de motivation qui peut l’amener à prendre de haut ses adversaires.
Interrogé sur la même question, Patrick Baumelle, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, a évoqué les mêmes difficultés évoquées par la plupart de ses homologues.
“La CAN sublime les équipes et certaines comme la Sierra Leone, même en éliminatoires, sont difficiles à manœuvrer”, a analysé le technicien français, soulignant qu’il faut être prêt à souffrir pour obtenir de bons résultats.
“C’est une remise en question perpétuelle”, a ajouté le technicien qui a longtemps travaillé avec Hervé Renard aussi bien en Zambie qu’en Côte d’Ivoire.
Mohamed Magassouba, sélectionneur du Mali, note à ce sujet que les équipes bien moins cotées ont beaucoup progressé depuis quelques années.
“A ce niveau, il faut se féliciter du travail effectué par la Confédération africaine de football avec les séminaires de formation des entraîneurs qui se multiplient”, a dit le directeur technique de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT).
Le technicien malien, qui a dirigé la Jeanne d’Arc de Dakar, entre autres clubs, fait état d’un nivellement par le haut du football africain.

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