Mon frère comme on s’appelle , je suis désolé mais encore une fois ,je ne vous reconnais plus .Je me perds en essayant de comprendre vos positions , fouinant partout dans vos propos pour retrouver le fibre patriotique auquel vs ns aviez habitué,mais en vain .
La lutte contre le terrorisme ne se décrète pas ,elle se fait. Faire face aux menaces djikhadistes pour un Etat, n’a pas besoin de logorrhée. Il faut juste rehausser le niveau d’alerte et de feu de nos forces de défense et de sécurité, galvaniser cette grande muette qu’est l’armée en leur assurant un salaire descent. Monsieur le Président Gadio ,je vous rappelle votre engagement et votre ex champ d’action : le panafricanisme. Vs savez mieux que moi, que le seul frein qui empêche le continent noir de décoller est un problème politique avec des chefs d’état forts qui s’accaparent de tous les pouvoirs pour se garantir un règne éternel. Cette loi liberticide,que vous défendez Président ,est aux antipodes de la démocratie. Même La France, les Etats unis … qui sont les premières victimes du terrorisme ne l’ont pas abrogé de cette sorte.Des opposants sont visés parce-que ils dérangent la quiétude de ce régime délateur, pédant ,qui ne mérite pas ma colère. vous êtes entrain de mettre la main à la farine empoisonnée destinée à liquider des frères panafricanistes , très engagés pour la cause et l’unité africaine ,qui portent le combat de leurs devancièrs THOMAS SANKARA ,LUMUMBA SEKOU TOURE… dont vous avez la manie de citer.
Président recevez ces mots que j’écris avec peine à un homme qui connais Djamena, kigali, Darfour mieux que ceux qui y habitent ,pour avoir été au cœur du front à la recherche de la paix. Revenez à votre humanité avant que la machine de l’état ne vous broye.
Alioune Sankara Diop
Chargé de la communication pour la Coordination départementale de Linguère
