Accusations de tortures : La police dément!

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Le Sénégal, signataire de la convention des Nations-Unies contre la torture, sa police ne peut nullement exercer des violences corporelles sur des personnes arrêtées. C’est en substance, le résumé du communiqué de la police. Lequel récuse les récentes sorties médiatiques de certains membres de la société civile dénonçant des cas de tortures parmi les manifestants, du 8 février dernier, arrêtés.

« La police nationale tient à préciser que, toutes les actions menées lors de ces dites manifestations sont en parfaites conformité avec les lois et règlements en vigueur. Ainsi, à la suite des interpellations consécutives à ces attroupements, les services de Police en charge de l’enquête ont, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale, notifié aux personnes sur qui pesaient des indices de commissions d’infraction à la loi pénale, leur droit de se faire assister par un avocat de leur choix tel que consacré par l’article 5 du règlement n°5 de l’UEMOA », renseigne la note de la Police.

Selon la source, les personnes arrêtées étaient régulièrement en contact avec leur avocat. « Il s’y ajoute que, durant toute la période de garde à vue, aucune volonté de se faire examiner par un médecin n’a été exprimée par les personnes gardées à vue, ce qui est un droit consacré par le code de procédure pénal sénégalais », indique la note policière.

 

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