Au cours du mois d’avril dernier, dans une livraison du journal L’Observateur, il avait été fait cas d’un décernement d’un prix par une firme internationale à Patisen pour sa marque de bouillon « Adja ».
A mon sens, que ce soit Adja, Alaji, Badiène – que sais-je encore – tous les bouillons de cette catégorie fabriqués au Sénégal constituent un danger potentiel pour la population sénégalaise. La preuve en est que quand un Sénégalais souffre de certaines maladies et qu’il se rend en Europe pour y subir un traitement, les laboratoires de ces pays, après analyse des produits consommés au Sénégal, se rendent compte que tous ceux-ci contiennent des matières chimiques dangereuses pour l’homme – même pour l’animal. La preuve en est que quand mes parents peuls veulent rendre infertiles leurs animaux, ils utilisent des bouillons qu’ils fondent dans de l’eau et qu’ils donnent à boire à ceux-ci.
A mon sens 000 comme pour les cigarettes, l’Etat du Sénégal devrait exiger aux firmes productrices de ces bouillons de mentionner sur les emballages « dangereux pour votre santé ».
Mon intention n’est certes pas de nuire aux sociétés productrices de ces bouillons, mais je pense qu’elles doivent veiller autant que faire se peut à fabriquer ceux-ci avec des matières qui ne soient pas nuisibles à la santé humaine. Les pays occidentaux procèdent de cette manière. Pourquoi pas nos sociétés ?
Par ailleurs, et pour parler d’un autre sujet, je pense que l’Etat du Sénégal, à défaut d’exhumer la loi sur la peine de mort qui avait été abolie sous le règne du Président Abdoulaye Wade, doit trouver des voies et moyens pour que ceux qui sont accusés de cas de vols aggravés, de viols suivis de meurtres… soient sévèrement punis. Le Sénégal est certes un pays laïc, mais il est également constitué à près de 95 % de musulmans. La réintroduction de la peine de mort, sans être systématiquement appliquée, serait au moins dissuasive.
Ameth DIA
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