Affaire Sonko : Sous la pression des religieux, Macky desserre l’étau !

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Va-t-on vers une accalmie après des journées ponctuées par des manifestations violentes ? Tout porte à le croire. Après une médiation entreprise par les khalifes généraux qui ont envoyé des émissaires au Président Macky Sall, ce dernier a demandé au procureur de lever la mesure de garde à vue retenue contre Ousmane Sonko dans l’affaire de trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée. En revanche, il n’a pas donné de gage à propos du dossier de viol qui relève désormais du juge d’instruction. Gage de sa bonne foi, il a ordonné la libération des gardes du corps et du caméraman du leader de Pastef. Par ailleurs, à propos des autres casseurs, le chef de l’Etat s’est montré ferme et dit avoir actionné la brigade antiterroriste pour identifier les pilleurs et les mettre hors d’état de nuire.

Les manifestations violentes sur l’étendue du territoire national préoccupent au plus haut point les foyers religieux de ce pays. Pour éviter le pire à la nation sénégalaise, les khalifes généraux ont envoyé hier des émissaires au Président Macky Sall pour que ce dernier trouve les voies et moyens pour que la crise que traverse le Sénégal soit un mauvais souvenir dans les prochains jours. Une médiation qui est visiblement payante car, la garde à vue pour troubles à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée d’Ousmane Sonko est levée et son cameraman ainsi que ses gardes du corps sont libérés. Toutefois, sauf revirement de situation, le leader de Pastef va faire face au juge Samba Sall pour répondre des accusations de viols et de menaces de mort portées contre lui par la masseuse Adji Sarr.

En effet, Macky Sall a indiqué qu’il ne peut pas intervenir dans ce dossier du fait du principe de l’indépendance du juge du siège. Réagissant, l’un de ses avocats a déclaré : «à supposer que la levée de la garde à vue de Ousmane Sonko à la cloche de bois soit vraie, quel est le résultat sur sa liberté ? Il est toujours à la SR contrairement à ses gardes du corps parce que faisant, lui, l’objet d’un mandat d’amener non encore exécuté».

Le président du Conseil supérieur de la magistrature a également dit niet pour la libération des casseurs considérés à tort ou à raison comme des terroristes à la solde de forces obscures. D’ailleurs d’après nos sources, il a actionné la brigade anti-terroriste qui est en train de procéder à de interpellations depuis vendredi .

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