Leur réhabilitation, ils la doivent uniquement à leurs compétences, d’après le patron de la compagnie. «Dans une compagnie aérienne, le round d’observation n’est pas du tout permis, prévient Alioune Badara Fall sur le plateau du Jury du Dimanche (Emedia). Quand on vient dans ce secteur-là, il faut s’entourer des personnes qu’il faut. Voilà pourquoi je me suis attelé dans chaque domaine, à mettre des gens sans complaisance, sans focus sur la nationalité, mais plutôt sur le profil qui sied au poste.»
Le directeur général d’Air Sénégal donne l’exemple de Jérôme Maillet : «D’abord, (c’est) un brillant garçon, en termes de performances, de stratégies et de finances. Deuxièmement, il maîtrise bien ce qui s’est passé depuis le départ, pour avoir été présent lors des contrats de location, d’achat, etc.»