Burkina Faso: tristesse et interrogations après l’attaque d’un convoi de civils

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Au moins 37 civils ont été tués lors de l’attaque d’un autobus transportant des travailleurs de la mine de Semafo, dans l’est du pays. Le pays est sous le choc.

C’est la consternation ce jeudi au Burkina Faso, les condamnations sont unanimes après cette attaque. Une question reste sans réponse : comment un convoi d’une telle ampleur a pu être attaqué par des terroristes avec un bilan aussi lourd ? Les recherches sont toujours en cours dans la forêt de Boungou pour retrouver les survivants. C’est une zone très difficile d’accès et où les communications passent mal.

Une réunion de crise se tient en ce moment même du côté du palais présidentiel. Sont présents notamment Premier ministre ainsi que les ministres de la Sécurité, de la Défense et de la Communication. Il s’agit de voir comment l’on peut renforcer la sécurité des populations, revoir toute la stratégie au niveau de la sécurisation de ces longs convois concernant les travailleurs de ces sociétés minières.

En tous les cas, au Burkina Faso, des voix s’élèvent déjà pour dénoncer ce qui s’est passé et pour demander au gouvernement de renforcer la vigilance pour éviter qu’une telle situation se reproduise. En effet, depuis plus d’un an, les routes de l’est du Burkina sont quasiment infréquentables. Les attaques à l’IED, c’est-à-dire des mines artisanales, se sont multipliées. En décembre dernier déjà, sur la même route de Boungou, un véhicule des forces armées sautait sur ces engins explosifs, tuant cinq soldats.

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