Ce que vous ne saviez pas sur le désistement du juge du 8em cabinet, Mamadou Seck

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Ce lundi 8 mars est parti pour être une très longue journée, au Palais de la justice surtout. A la suite d’un report survenu vendredi, c’est aujourd’hui que Ousmane Sonko fera face au doyen des juges dans le cadre de la procédure ouverte pour « viol et menace de mort ».

D’une probable inculpation pour viol et menaces de mort, Sonko se retrouvait en garde à vue à la Section de recherches après notification des nouvelles incriminations citées plus haut. Et c’est le même jour que le juge du huitième cabinet rédige une ordonnance pour se désister après avoir pris le soin d’inculper, sous le régime du contrôle judiciaire, Ndèye Khady Ndiaye et entendu son mari. Pourtant, Mamadou Seck avait programmé l’audition dans le fond de Ndèye Khady Ndiaye ce 10 mars après avoir fixé les conditions de son contrôle judiciaire. « Je pense plutôt qu’on lui a manqué de respect. Ce n’est pas concevable qu’un magistrat (juge du huitième cabinet) convoque quelqu‘un et qu’un autre magistrat (procureur) décide de son arrestation pour autre chose alors qu’il était en cours de route », analyse Me Bamba Cissé, membre du collectif des avocats de Ousmane Sonko.

En effet, le juge Mamadou Seck a tout simplement « retourné » le dossier au procureur comme l’atteste l’ordonnance de communication obtenue par Libération. « Pour être requis qu’il appartiendra sur l’opportunité de dessaisissement du 8ème cabinet pour convenances personnelles notamment les graves accusations non fondées et injustifiées portées à notre encontre relativement au traitement de ce dossier », écrit le juge qui ajoute : « Par ailleurs, ma première épouse étant d’ethnie diola et originaire de Ziguinchor, je suis habité par la crainte de faillir dans le traitement objectif du dossier conformément à mon serment ».

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