CHRONIQUE LA FILLE DU MINISTRE PARTIE 16: L’anniversaire de feux (Par Bara Ndao)

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La température se mit résolument au beau fixe et le soleil brilla de mille ses feux.
Cet après midi, Mamy éprouvait de la joie à regagner le domicile de Demba.
De la bonne humeur apparut sur son visage à cause certainement de la date symbolique de ce jour.

Rien que pour cette date, Mamy avait fait l’école buissonnière.
C’était le 11 Avril!
un jour spécial pour elle, qui marque non seulement l’anniversaire de Demba mais celui aussi de leur rencontre au supermarché.
Comment oublier cette date très symbolique?

Mais Demba ne prêtait pas trop attention à ces genres de choses, cela l’intéressait peu et les fêtes le dérangeaient même .
Peut être qu’il l’a déjà oublié?se moqua Mamy de son petit ami.

Elle se souvenait toujours de la première fois qu’elle le fêtait avec son homme, des moments inoubliables conservés dans la précieuse boîte de souvenirs .
c’était la deuxième fois d’ailleurs qu’elle allait le fêter avec lui.
L’année dernière à cette occasion, ils étaient allés au restaurant sur l’invitation de la fille du ministre.
Cette fois ci sûrement on le fêtera chez lui dans sa chambre pensait merveilleusement Mamy. .
Elle s’imaginait déjà à ses côtés, comblée de bonheur.
Elle avait découvert cette fameuse date, un jour en fouillant sur les affaires de DEMBA.
Tout était fin prêt pour une soirée de feu.
Mamy avait déjà commandé son gâteau à la brioche dorée de YOFF pour lui faire une très belle surprise même si Demba déteste trop les
surprises.
Ces dernières en réalité ne produisaient aucun effet particulier pour lui, contrairement à d’autres comme Mamy,beaucoup plus sensibles.
Ça se comprend parfaitement, ça ne relève pas de sa culture ni de son éducation.
Mais il était enclin de s’y habituer avec sa coquette princesse d’amour.

Aux derniers moments, le cadeau qu’elle voulait offrir à son cœur lui semblait trop petit. Elle était d’une générosité démesurée.
Pour elle ,Demba valait plus qu’une montre en or, espérons que cela lui plaira se console t-elle en souriant.
Elle a pu acheter ce cadeau grâce à ses petites économies de petite écoliéres.
Mamy était toute souriante devant la chambre de son homme, elle sortit rapidement de son sac à main noir,la doublure de clef qu’elle partageait avec lui. Ils étaient de vrais complices. Seule, elle avait accès à cette chambre.
Elle la fourra dans la serrure, ouvrit discrètement la porte et alluma enfin la lampe car la chambre plongeait dans le noir.
Mamy surprend son copain sur le lit en train de faire l’amour avec une autre fille.
DEMBA venait de dégrafer le soutien gorge de la fille, la déshabille lentement avant de réchauffer ses lèvres froides. Il quitta plus sa bouche depuis lors.
Ses lèvres erraient dans la bouche de GERMAINE comme un poisson dans un aquarium.

Ensuite, il l’attirait prêt de lui, mis une main sur ses seins, l’autre entre ses magnifiques jambes, puis entre ses cuisses qu’il ouvrit avec obéissance.
Toujours, GERMAINE demeurait très sage et effleurait de ses lèvres, celles de DEMBA, avec douceur.
Ce dernier avait très tôt perdu le contrôle.
Ils s’embrasserent follement comme le font deux glaçons dans un verre de vin.

Cette scène attrista MAMY, très nerveuse et accablée.

Le gâteau qu’elle avait à la main tomba sans qu’elle ne le voulut.
Elle regardait la jeune fille sur le lit, très ridicule en slip.
Germaine la fixait aussi dans l’iris, très pimpante.
Interloquée,elle déclencha ensuite un sourire moqueur.

Ce nez à nez inattendu créa beaucoup de suspens.
Demba ne se rendit même pas compte de la présence de la fille du Ministre dans sa modeste chambre.
Il continua toujours de caresser sa proie avec beaucoup de tendresse et délicatesse.

Mamy se croyait même en rêve, comment DEMBA a pu faire une telle chose?
Se posait elle? Elle avait subitement froid et se sentit atrocement mal.
Elle les regarda toute en larmes, se désola vraiment de les trouver sur une telle posture sur le lit.
[Mamy était d’abord très gênée par la présence d’une femme dans la chambre de son copain.
Elle photographie tristement toute la scène sans être aperçu.
Demba, poitrine nue sur la fille, échanges fous de baisers, lèvres mouillées de salives,bref, c’était le champ lexical de cette scène érotique.
Elle les regarda sans pouvoir se retenir .
Elle pouvait pas admettre que son homme puisse coucher sur le lit, scellés l’un à l’autre comme l’acier au contact de l’aimant.
Elle semblait halluciner en pleine journée.
La tristesse et la désolation tels étaient ses vrais sentiments.
Elle sanglote, son coeur,impatient d’agir, se mit à rugir à l’intérieur et ses yeux colériques jettent ses larmes de désarroi.
Elle méritait pas cela la pauvre MAYE.
Pourtant elle s’était tout donnée pour son homme.
Elle acquiesça la tête et prêcha sévèrement les délits et folies de son homme.
Cette fois ci,elle lui fait face comme une vraie femme.
Elle avait marre de jouer la femme soumise.
Elle décida de régler toute seule ses propres problèmes.
Mamy n’avait plus froid aux yeux.

Sa langue tranchante est déjà aiguisée et elle comptait couper de tout bord.
Elle devenait très furieuse et déterminée à mettre les points sur les i avec cette histoire pour en terminer une bonne fois pour toutes.

Ses yeux rougis, bouillant de regrets mélancoliques et de déception inattendue,perdirent leurs éclats. .
Désormais elle sût qu’elle ne peut plus compter sur cette relation pour être heureuse.
“TERE MOU TEU BAYIL MOU GUISS”
Et pourtant ses parents l’avaient averti dès le début, elle se désole vraiment de ne pas ouvrir grandement ses petites oreilles pour les écouter quand il le fallait.
Cette relation était la cause de tous ses ennuis chez elle.
Mamy brisa finalement le silence.

– DEMBA, tu ne mérites même pas de vivre.
Tu es une honte pour moi et pour tous les hommes de ce monde.
Toi qui s’es toujours montré saint,modèle, vertueux et responsable, aujourd’hui tu es descendu si bas.
Je regrette vraiment de t’avoir croisé en premier sur mon chemin.
Tu es certes une vraie référence oui pour les hommes hypocrites, infidèles, dévergondés et indignes.

Tu ferais mieux de mourir que de me regarder avec tes larmes de crocodile.
Je veux même que tu…… ; lançait elle en sanglot.

Demba tente de lui expliquer ce qui venait de se produire à ses instants, mais elle ne lui a pas donné cette occasion particulière.

-Tu n’as pas de leçons de morale à me donner lui coupa t-elle.
Tu pouvais me tromper avec n’importe quelle fille sauf cette salle garce de GERMAINE, la prostituée de notre lycée mais sache que entre toi et moi c’est définitivement terminé. .
Adieu, termina enfin Mamy, meurtrie d’angoisses.

Germaine, contente comme un fruit au soleil, rit aux éclats pour faire plus mal à mamy dont le coeur est en train de se bouillir.
Elle se mit finalement à pleurnicher comme un enfant.
Et ces quelques larmes versées rafraîchirent la soirée.
Elle avait plus que mal au coeur.

Mamy retourna tristement sur ses pas, claqua avec force la porte de la chambre, pris les escaliers en courant. Elle se sentait vraiment poignardée par son amant.
Demba se rhabilla rapidement pour le suivre mais finit par tomber.
Il avait mine d’un ivrogne.

Germaine l’avait soûlé et l’odeur de l’alcool embaumait amèrement la chambre.
Demba, lui aussi ne savait plus quoi faire que d’encaisser difficilement les paroles de MAMY ,très anéantie par cette horible scène qu’elle venait d’assister.
Mamy , en descendant les escaliers, essuya ses larmes,épongea sa petite figure avec son mouchoir blanc, se retourna tout en courant vers la porte de sortie.
Demba tentait toujours de la suivre avec son caleçon muni,mais n’y réussit pas.

Germaine fût très satisfaite d’avoir accomplit son travail sans faute, surtout des effets immédiats produits par son acte sur la vie de couple de la fille du ministre et DEMBA.
cette mise en scène parfaite comme prévu va séparer inconsciemment ces jeunes amants.

Certainement Daba serait très contente d’elle.
Cette dernière ne va pas regretter de porter son choix sur sa jeune prostituée.
Elle appela la dernière pour lui rendre compte de sa mission déjà accompli avec brio et quitta la pièce pour la salle de bain.
Demba la hélait de très loin, mais elle avait mine de rien entendre.
Mamy était devenue sourde,elle courait dans la rue comme une folle .
Elle se fait malheureusement renverser par un taxi jaune noir en pleine rue.
Le chauffeur de taxi avait conduit sa voiture comme un automate avec une ivresse ou folie mortelle.
Il a heurté sévèrement la jeune Mamy avec son véhicule sans immatriculation,
avant de prendre la fuite. C’était vraiment affreux!

Fin.

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