Coronavirus : Quand les émeutes de la faim guettent les goorgorlous !

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On ne peut vouloir une chose et son contraire et pourtant, c’est bien ce que la toute puissance publique exerce sur le bas peuple. Restez-chez-vous mais avec quoi, fallait-il y ajouter ? Confinez-vous, mais avec quoi fallait-il le faire ? Allez travailler mais avec quel moyen de transport, fallait-il prendre ? A l’évidence, plus le coronavirus devient corrosif, plus la faim gagne les couches vulnérables de la société. Si l’Etat ne pare pas au plus pressé, des émeutes de la faim risquent d’éclater.

La crise sanitaire ne peut en aucune façon être corrélée au temps de la politique. Car, la politique a son temps fait de diversion et de calculs politiciens. Loin de schématiser l’adversité induite par le Covid-19,il s’agit simplement de tirer la sonnette d’alarme sur le psychodrame que vivent les Sénégalais démunis .En temps normal où il n’ya point de coronavirus, les inégalités sociales et les balances entre pauvres et riches étaient déséquilibrées à plus forte raison ces temps-ci où ces inégalités rendues hardies terrorisent les plus faibles et ragaillardissent les plus forts. Quand les goorgorlous se sentent piégés par le virus tueur et le « virus » politicien, l’on est en droit de parler de l’enfer chez ceux qui n’ont point d’accoudoir pour se sortir de l’ornière. Avec le Coronavirus, l’on sait d’où l’on vient mais l’on ne sait pas où on va. Le temps semble suspendu à une inconnue en coup d’épée dans le brouillard du Covid-19.Les sénégalais qui chantent les lendemains pires du petit-déjeuner, du déjeuner et du diner ne savent à quel saint vouer leur survie devant 1000 milliards de mirages en Force-Covid-19.Si rien n’est fait d’ici là, tout y deviendra sans que rien y soit. En termes de déchéances et de survie. C’est en ces périodes de détresse nationale que l’on reconnait la dextérité des grands hommes. Diantre !

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