Corruption au Sénégal – L’étude qui discrédite l’Ofnac

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En rendant public son rapport réalisé avec le Pnud sur la perception et le coût de la corruption l’Ofnac s’intéresse au  petit 1000 frs que reçoit l’agent de police, de la gendarmerie, de la santé etc.  Certes, il  ya pas de petite corruption mais là  où l’Ofnac est attendue, c’est plutôt une étude sur la perception et le coût de la corruption chez les dirigeants  dont certains captent des millions en dessous de table.  En citant Diourbel comme la  bastion de la corruption au Sénégal , l’Ofnac a-t-il fouillé  Dakar où se concentrent les  plus importantes administrations et entreprises du pays.    Dans  le rapport qui a été rendu public sous la présidence de Nafi Ngom Keita, toutes les structures qui ont  été épinglées se trouvent dans la capitale Sénégalaise.

Pour rappel en esquissant l’état de la diligence de ce rapport qui dort dans les tiroirs de l’Ofnac, il publie dans son étude que la Police, la Gendarmerie, la Santé et l’Education, « sont les secteurs les plus corrompus ». Et Diourbel (19,4%), Sédhiou (19%), Tamba (17,8%) et Kédougou (17,7%), les régions les plus corrompues.  En se prononçant sur cette sortie de l’Ofnac mise en place pour lutter contre la corruption,  Birahim Seck du Forum Civil conclut  que tout ce que l’Ofnac dit dans ledit rapport était déjà connu des Sénégalais. «Et ce sont les mêmes secteurs que le rapport de l’Ofnac a reproduits», insiste-t-il. Si Mr Seck pense ainsi, c’est que   l’Ofnac est attendue sur les plaintes déposées sur sa table vusant Pétrotim, Bictogo, le Port de Dakar, le Coud etc. …»

 

Pour  Babacar Ba du Forum du Justiciable «  le rapport d’étude sur la corruption qui vient d’être publié par l’ofnac n’est qu’une diversion flagrante ». Cette étude, dixit Ba, «  ne nous apprend rien de nouveau ». Ainsi demande t-il a  l’ofnac  de publier « le vrai rapport d’activité détaillé de 2016 dont la loi lui fait obligation » c’est mieux, souligne le Forum que «  de divertir les sénégalais avec cette étude qui ne nous apprend rien de nouveau comparé  au  « rapport d’activité de 2016  qui renseigne sur les personnes ou entreprises susceptible de poursuite pour des faits de corruption ». A noter  que  l’article l’article 17 de la loi de 2012-30 portant création de l’ofnac lui impose d’ établir chaque année un rapport d’activités qu’il rend public par tous moyens.

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