Dialogue national : Le président Famara Ibrahima Sagna présente son bilan à mi-parcours

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Le Comité de pilotage du Dialogue national (Cpdn), dirigé par Famara Ibrahima Sagna, vient de réaliser un documentaire qui permet aux Sénégalais de mieux appréhender les enjeux de ce cadre d’échanges. Dans ce film intitulé « le Sénégal au cœur du Dialogue national », le Cpdn fait un bilan à mi-parcours de ses activités.

Le Comité de pilotage du Dialogue national (Cpdn), qui s’est résolu à créer un climat propice à un dialogue inclusif entre les différentes forces vives de la Nation, comme souhaité par le Chef de l’État, a présenté à l’opinion publique l’état d’avancement de ses travaux à travers trois films. Ces documentaires permettent aux Sénégalais de suivre l’évolution des travaux, notamment la cérémonie officielle de lancement du Dialogue national, le 28 mai 2019, l’installation officielle du président et des membres du Comité, le 26 décembre 2019, et un focus sur le kaléidoscope de cette instance via sa composition, son organisation, son fonctionnement et ses activités. Dans ces productions, le Cpdn montre qu’il a pu aborder des questions essentielles et proposer des mesures économiques et sociales en vue de renforcer la dynamique de croissance du pays. Une démarche ancrée dans la recherche de solutions pour éradiquer les écueils rencontrés.

Présidée par le général Mamadou Niang, la Commission politique a eu une longueur d’avance sur les autres, dans la mesure où elle a démarré ses activités depuis mai 2019. Elle est presque à la dernière ligne droite vu qu’elle a pu trouver des consensus sur plusieurs thématiques abordées.

La Commission économique et sociale, présidée par Baïdy Agne, le patron du Conseil national du patronat (Cnp), a mis en place quatre sous-commissions. Elle a mis en exergue, entre autres points, la nécessité de renforcer le patriotisme économique et la préférence nationale. Elle n’a pas manqué de formuler des propositions qui seront reversées dans son rapport général. Aussi prévoit-elle des auditions avec d’autres. La Commission a également examiné les préoccupations des secteurs primaire et informel. Pendant ce temps, elle a envoyé des correspondances aux secteurs secondaire et tertiaire.

La Commission paix et sécurité, pilotée par le général Mamadou Sow, est également en train de dégager des voies et moyens pour proposer des solutions concrètes et adaptées aux enjeux de paix et de sécurité. À l’image des autres commissions, elle mise sur la mutualisation des actions pour promouvoir les meilleures stratégies, apaiser les foyers de tension et lutter contre la délinquance. Elle s’est entretenue avec la Direction de la gendarmerie nationale, des maires, des délégués de quartier, des religieux, etc.

La Commission ressources naturelles, dirigée par le général Abdoulaye Fall, a pu démarrer ses travaux le 30 janvier 2020 et ainsi inscrire ses travaux dans la limite des trois thématiques majeures : le pétrole et le gaz, les mines et forêts, le foncier et les eaux. De même, elle a pu rencontrer des responsables de Petrosen, du Comité Cos-Petrogaz, des experts indépendants, la Direction des eaux et des forêts, des opérateurs économiques et privés. La Commission considère que les résultats enregistrés jusqu’ici constituent une substance consistante pour son rapport, car tenant à une plus grande transparence dans l’exploitation des ressources naturelles.

Pour sa part, la Commission environnement et cadre de vie, présidée par Rokhiatou Gassama, a touché du doigt des manquements dans la gestion des questions environnementales, dans un contexte de changement climatique. Elle a cependant salué les efforts de l’État avec le Plan Sénégal émergent (Pse) à l’horizon 2035. Selon elle, des initiatives comme « Le cleaning day » qui a suscité une mobilisation populaire aideront à faire du Sénégal un pays propre en améliorant son cadre de vie. En attendant de produire un rapport final, la Commission compte s’appuyer sur une approche participative et des échanges interactifs avec les différents acteurs.

La Commission modernisation de l’État et lutte contre la corruption, pilotée par Diakaria Diaw, a mis en place un comité adhoc et un comité de rédaction. Elle s’inscrit dans la même perspective que les autres commissions en vue de fixer les contours d’un État moderne et performant avec des mécanismes de contrôle qui minimiseront la corruption et de parvenir à une bonne articulation des mécanismes institutionnels pour promouvoir l’efficacité et l’efficience du service public.

Quant à la Commission décentralisation et territorialisation des politiques publiques, qui a sa tête l’ambassadeur Saïdou Nourou Bâ, et celle nommée Synthèse, conduite par Marie Angélique Sagna Savané, elles ont pu dégager un calendrier de travail et amorcer des réflexions.

Le Soleil 

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