«Digital detox»: quand il devient urgent de se déconnecter

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Mails professionnels, textos, réseaux sociaux… Pour certains, les vacances d’été sont le moment idéal pour tenter de se déconnecter et de se ressourcer. Un sevrage qui s’avère de plus en plus difficile dans une société hyperconnectée.

Avant de partir en vacances, Alexandre, la trentaine, avait promis de lâcher prise. Ne plus consulter ses mails professionnels, ne plus se jeter sur son téléphone à la moindre notification, arrêter d’actualiser sans cesse son fil Twitter. Au bout de deux jours, le constat est implacable : c’est un échec.

« Mon téléphone bouffe ma vie. Je l’ai constamment dans la main, dès l’instant où je me réveille à quand je me couche. Impossible de m’en passer », souffle, las, ce cadre d’une grande entreprise. L’addiction est trop forte, la faute à son travail selon lui. « Mes collègues se reposent sur moi. Certains usent et abusent de ça. Je dois répondre au tac au tac sinon le boulot sera mis de côté pour moi. »

Des risques pour la santé

Comme Alexandre, nombreux sont ceux qui tentent de reprendre le contrôle sur leurs appareils numériques, conscients d’en être devenus accros. Trois quarts des Français se disent ainsi dépendants de leurs outils connectés, selon une étude publiée en juin dernier par l’institut de sondage BVA.

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