Diouf Sarr : «Au soir du 23 janvier 2022, Dakar va être gouverné par la coalition Benno Book Yaakar »

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Diouf Sarr

En Diouf Sarr fleurit une certaine idée de la vie. Une attitude de politesse matinée à l’éducation traditionnelle qui fait se demander au premier contact : est-ce que réellement, ce monsieur est un homme politique ? Tellement, il a une aptitude à toucher aux choses, avec une éloquence ferme et fine, qui tranche d’avec cette fougue à laquelle les politiques ont habitué la scène publique. «Je suis un homme de terrain», glisse-t-il, les bras croisés, le regard fixé sur l’enregistreur. Dans l’entretien de près d’une heure qu’il a accordé, hier lundi, à L’Observateur, le candidat de Benno Bokk Yaakar à la mairie de Yoff et à la Ville de Dakar est resté sur les principes. Jamais un mot de trop contre les opposants. Ni effets de manche ni esbroufe.

Je l’ai pris avec beaucoup d’humilité, parce qu’il s’agit d’être à la tête d’une équipe. Il s’agit aussi de faire en sorte que l’ensemble de l’équipe soit en position de combat pour gagner cette ville. Depuis 2009, cette ville est dans une posture qui n’arrange pas trop les Dakarois et les Dakaroises, et il s’agit pour nous à Benno Bokk Yaakar, avec Diouf Sarr comme tête de liste, de faire en sorte que ce grand dysfonctionnement soit corrigé. Ce choix qui repose sur ma personne est un choix qui me met dans une position de combat important. En tant que tête de liste, nous allons faire en sorte que tous les Dakarois soient en phase avec nous, pour que Dakar redevienne la ville qu’elle a toujours été.

Durant ces moments d’incertitudes, est-ce que vous échangiez avec Amadou Ba sur les questions politiques. Vous arrivait-il de  partager des rencontres ?
Je ne sais pas ce que vous appelez incertitudes, je ne pense pas qu’il y en ait eu. Que ce soit moi-même ou Amadou, nous avons les meilleurs rapports depuis toujours, donc une situation politique ne peut pas nous éloigner. La situation politique est souvent amplifiée par les commentaires d’opinion, et quand on est homme politique expérimenté, on sait que cela va avec la politique. Mais le plus important, c’est ce que vivent les acteurs politiques, et ce que je vis avec mon grand frère Amadou, ce sont des rapports d’amitié, de respect mutuel. Nous parlons tous les jours pour faire en sorte que la liste que je dirige gagne.

Au delà des meetings, est-ce que vous avez un cadre autour duquel vous vous retrouvez, les investis et le Coordonnateur national, pour voir comment asseoir une bonne campagne électorale ?
Oui nous avons plusieurs cadres, nous avons le directoire de campagne dirigé par mon jeune frère Malick Diop, nous avons aussi la réunion des investis des 19 têtes de liste de Dakar… tout le dispositif est en place pour que Benno Bokk Yaakar gagne ces élections de belle manière. Benno Bokk Yaakar est dans une dynamique nationale, c’est la coalition qui peaufine la stratégie et la communication de l’ensemble des listes du département, et dans chaque ville, commune ou collectivité, le dispositif en place s’organise pour faire gagner sa liste. Il y a une parfaite complémentarité dans l’approche.

Ces élections sont un peu différentes de celles qu’on a eu à vivre au Sénégal, le mode de scrutin ayant changé, n’avez-vous pas quelques craintes ?
C’est une élection assez particulière en effet, parce qu’il y a deux types de listes, un vote qui concerne la commune et un autre qui concerne la ville. Les électeurs doivent d’abord être bien informés pour comprendre les mécanismes et les enjeux. Il s’agit pour ce qui nous concerne de beaucoup communiquer sur la méthodologie de vote. Maintenant, il est clair que nous ne sommes pas inquiets. Il s’agit d’un scrutin qui concerne toutes les listes qui sont en compétition. C’est au niveau de chaque liste que les gens doivent prendre les dispositions utiles pour bien communiquer, bien former leurs militants et parler aux populations. Et, nous, en ce qui nous concerne, nous croyons que nous allons gagner non seulement les communes, mais également les villes.

Que répondez vous au camp de l’opposition qui dit que la bataille de Dakar reste une simple formalité ?
C’est juste une posture politicienne. D’ailleurs, nous aussi, nous disons la même chose, mais sur la base d’éléments concrets. Ce qui veut dire dans l’ensemble des communes de Dakar, je vous invite à aller y faire un tour, vous vous rendrez compte que les populations de Dakar ont envie que ça change. Ils ont envie que Dakar prenne une autre trajectoire. Ils veulent une capitale avec une dimension moderne au service des populations.

Au-delà du discours politicien, est-ce que vous pouvez déclarer avec assurance que vous allez gagner Dakar ? 
Moi, je suis un homme de terrain et un politique qui travaille sur des bases concrètes. Aujourd’hui toutes les dispositions sont prises. Et je peux vous dire que Benno Book Yaakaar va renverser la tendance de Dakar qui prévaut depuis 2009 en passant par 2014. Au soir du 23 janvier 2022, Dakar va être gouverné par la coalition Benno Book Yaakar. Toutes les dispositions sont prises.

En parlant de Diouf Sarr, rejaillit toujours le soutien de la communauté lébou. Est-ce un avantage pour régler la bataille de Dakar ?
Dakar est une ville cosmopolite. C’est la capitale et la ville de tous les Sénégalais. Je suis conscient que le combat que nous sommes en train de mener pour faire en sorte que Dakar redevienne la belle ville que nous avons connu doit intégrer au delà des Dakarois, tous les Sénégalais. C’est la ville capitale du pays.

Après l’euphorie du choix qui a été porté sur votre personne, vous arrive-t-il parfois d’être seul et de penser à votre avenir politique. Mesurez-vous les risques qu’il y a derrière votre investiture pour la Ville de Dakar ? 
Je suis très serein. Je n’aborde jamais les questions de cette manière. J’aborde toujours les questions en termes d’urgence du moment. Ce qui est important pour moi est de gagner les élections au soir du 23 janvier 2022. Pour l’instant, j’ai un seul objectif et je m’y focalise. Je gagnerai ces élections avec mon équipe et la population pour qu’au moins Dakar puisse avoir une équipe municipale digne de ce nom.

Mais vous convenez quand même qu’il y a un enjeu de taille pour le pouvoir de gagner Dakar et au-devant il y a votre carrière politique ? 
Je reviens toujours sur la manière dont je fonctionne au plan intellectuel. Aujourd’hui la chose la plus importante pour nous Benno Bokk Yaakaar et qui est un enjeu pour moi-même le leader de Dakar, c’est faire en sorte que nous puissions gagner la capitale. Toutes les autres considérations me semblent accessoires. Moi je me focalise sur le principal et tout ce qui est accessoire viendra après.

Vous avez, dans vos déclarations, parlé de la mairie de Dakar qui pourrait être utilisée comme une arme politique pour les opposants. Avez-vous peur que Dakar tombe entre les mains d’un Barthélemy Dias ou d’un autre de l’opposition ?  
Je ne pense pas qu’on puisse parler de peur parce qu’une collectivité locale du Sénégal est un démembrement de l’Etat. Nous ne sommes pas dans un régime fédéral où on a des collectivités locales qui sont tout à fait indépendantes et autonomes et qui puissent être en opposition frontale avec l’Etat central. C’est l’Etat qui a délégué un certain nombre de compétences aux collectivités locales. Par conséquent, on ne va pas gérer une collectivité locale en disant que ce ne sont pas les préoccupations des populations à la base qui nous intéressent, mais le bras de fer avec l’Etat central. Si on le fait, on oublie pourquoi on a été élu. Donc c’est tout à fait incohérent d’avoir comme état d’esprit et comme seul programme de gagner Dakar pour combattre le régime. Le débat politique ne doit pas se situer à ce niveau.

Au delà des déclarations politiques, cette pré-campagne électorale a été un moment assez dur dans le discours. Il y a eu des menaces, de la violence. Que pensez-vous de cela ? 
D’abord je lance un appel pour que les élections locales du 23 janvier prochain se déroulent dans le calme, la sérénité et la discipline. Le Sénégal est une très grande démocratie. Nous ne pouvons pas aujourd’hui montrer à la face de l’Afrique et du monde un certain profil démocratique. Notre profil démocratique a toujours été reconnu comme étant un profil qui gagne. Aujourd’hui, il y a beaucoup de soubresauts, beaucoup de déclarations, une certaine ambiance qui peut être considérée comme une ambiance de risque mais in fine, les Sénégalais ont toujours su raison garder et finiront par revenir à l’essentiel. C’est un peuple extrêmement mûr qui revient toujours à l’essentiel. Et l’essentiel est de tenir ces élections dans le calme. Et inch’Allah, c’est ce qui se passera. Mais, on peut comprendre certaines réactions qui font partie de l’esprit de spéculations politiciennes avant match. Mais je crois que les Sénégalais, dans leur grande majorité, sont conscients que c’est dans la discipline que les choses vont se régler.

Diouf Sarr, candidat à la ville Dakar, qu’est-ce qu’il propose de plus que les autres. Qu’est-ce que les Dakarois peuvent attendre de lui ?
Énormément ! Je ne vais peut-être pas revenir dans le détail de ce que je vais proposer aux Dakarois à travers cette interview. Nous prévoyons un grand rassemblement pour que je puisse fondamentalement décliner les axes et les programmes de notre grand projet de ville. Mais il est important de dire, d’emblée, que le Dakar que nous allons construire sera un Dakar qui, déjà dans sa gouvernance, prendra en charge un certain nombre de principes. Ce sera un Dakar inclusif, ça va être le Dakar de tous les Dakarois. Au-delà du Dakar de tous les Dakarois, ce sera aussi celui des Sénégalais parce que c’est la ville capitale.

Elle ne l’a pas été jusque-là ?
Je ne vous le fais pas dire. Mais ce que je note, c’est que le Dakar que je veux faire sera un Dakar où tous les Dakarois vont sentir que la ville est utile. C’est pourquoi je vais proposer à ce qu’au-delà des mécanismes classiques de décision par le biais du conseil municipal et par le biais du dispositif interne, il soit tenu une grande conférence territoriale de Dakar chaque année. Chaque année, tous les acteurs de Dakar vont se retrouver pour identifier leurs observations et les orientations qu’ils souhaitent pour leur ville capitale. C’est très important parce que Dakar doit être le Dakar de tout le monde : celui des ménages, des entreprises, du secteur informel, de la jeunesse, des femmes. Cette conférence territoriale va être une innovation majeure. Mais il va falloir travailler sur la base d’un principe essentiel qui est celui de la redevabilité, et cela me paraît important. Il est important que ce que nous mettons en place comme projet de ville, soit effectivement regardé par les populations de Dakar au delà du conseil municipal pour voir si réellement le projet est en train d’être conduit. Six dispositifs de cette nature vont être mis en place pour permettre une véritable prise en charge des préoccupations des populations dans un souci de transparence, de redevabilité.

Autre élément essentiel c’est fondamentalement d’avoir des programmes qui soient au service des Dakarois, il faut que Dakar soit une ville qui soit dans une relation client-fournisseur avec les Dakarois. La ville doit donner des services aux populations, elles doivent attendre quelque chose de leur ville en termes d’environnement. La problématique de l’environnement et du cadre de vie est très sérieuse, Dakar ne doit pas ressembler à n’importe quoi car c’est la ville capitale. Et je dois faire en sorte qu’elle retrouve sa dignité de capitale, avec un important projet de trottoirs zéro sable à Dakar, de manière intégrale, zéro encombrement et zéro épave, un éclairage bien géré et que Dakar ne soit pas une ville qui ne ressemble pas à une ville capitale. Ça c’est aussi de la responsabilité de la ville de Dakar. Autre élément essentiel, en dehors des aspects cadre de vie et je vais y revenir de manière plus détaillée dans le discours programme que je présenterai lors de notre investiture, il y a la sécurité. Dakar doit être une ville où on ne se sent pas en danger. Ce travail doit se faire en rapport avec l’Etat central, mais aussi dans le cadre de mécanismes de la ville qui doivent permettre aux populations de sentir qu’elles sont dans une ville où il y a un dispositif de sécurité important. Cela renvoie à tout ce qui est mécanisme d’information, de communication, d’alerte, etc. Notre programme contient un paquet de projets qui renvoient à la sécurité au niveau de Dakar. Les jeunes de Dakar doivent sentir une ville qui accompagne sa jeunesse, surtout une ville qui a un programme de sa jeunesse. Aujourd’hui, c’est malheureux de le constater, la politique de jeunesse de la ville de Dakar se résume à un projet de bourses. Non seulement, nous nous allons renforcer l’offre de bourses pour les étudiants de Dakar, pour qu’ils se sentent bien pris en charge et bien accompagnés, mais nous allons faire en sorte qu’ils disposent de tout ce qui est mécanisme de formation dans le cadre d’incubateurs pour les orienter vers l’emploi de manière la plus organisée.

La ville de Dakar que nous aurons sera une ville orientée formation professionnelle, accompagnement, financement et épanouissement de la jeunesse. Aujourd’hui, c’est malheureux. Nous n’avons pas un label ville de Dakar, pour un Dakar où les jeunes s’épanouissent. Tout ce qui est culture et sport, on l’entend. Et quand on l’entend, c’est toujours l’Etat central. La collectivité locale ville doit avoir un rôle important pour mettre en place un plateau culturel et sportif digne de la ville. Je crois que les jeunes de Dakar vont nous accompagner à installer ce dispositif culturel et sportif digne de la capitale. Aujourd’hui, Dakar doit être une ville touristique attractive. Dakar doit avoir une cartographie touristique qui fera son charme. Il y a énormément de choses que nous voulons faire pour Dakar. Notre programme va tourner autour de trois axes : «Dakar, ville de services ; Dakar, ville bâtisseuse  d’un développement urbain  et Dakar pour une gouvernance transparente, participative avec un principe de redevabilité». Voilà les trois axes qui vont structurer le grand programme que nous allons proposer aux Dakarois. Nous voulons que la ville de Dakar soit une destination pour les Dakaroises et les Dakarois.

Au moment de porter le choix sur vous pour être tête de liste de Benno à Dakar, est-ce que vous vous rappelez de quelque chose que vous retenez dans le discours du Président Macky Sall ? Qu’est-ce qu’il vous a réellement dit ?
Quand je suis dans quelque chose, je suis focus sur l’objectif. Je suis rarement distrait par ce qui se passe autour. Je fais ce que je dois faire et j’attends le résultat. Donc, j’ai estimé que ma candidature devait être une candidature de victoire. Je me suis proposé pour diriger la liste avec toute l’équipe. Et le chef de l’Etat a estimé que ce choix était un choix gagnant. Je considère que je suis la tête liste de Dakar et je dois aller avec tous mes camarades pour gagner au soir du 23 janvier 2022 la ville de Dakar.

Le Président Sall ne vous a-t-il pas posé des conditions particulières ?
Je considère que la seule chose qui est importante aujourd’hui est de gagner ces élections locales, avec tous les camarades et au-delà avec tous les Dakaroises et Dakarois.

En tant que membre du Gouvernement, avez-vous été surpris, comme beaucoup d’autres, par la décision du chef de l’Etat de restaurer le poste de Premier ministre ? 
Tous les Sénégalais ont noté la décision du chef de l’Etat de faire revenir le poste de Premier ministre. Et quand on gère un pays, c’est au chef de l’Etat d’apprécier et de regarder quelles sont les décisions qu’il faut prendre pour une meilleure prise en charge de sa mission. Je ne crois pas qu’on soit à une position qui nous permette de dire qu’on est surpris ou pas. La décision prise par le chef de l’Etat renvoie à une analyse propre à son niveau. Le Premier ministre, c’est le premier collaborateur du chef de l’Etat. La seule personne qui est capable de juger de l’opportunité ou non du poste de Premier ministre, c’est le président de la République.

 

Diouf Sarr : «Au soir du 23 janvier 2022, Dakar va être gouverné par la coalition Benno Book Yaakar »
Avant ce choix, il a été beaucoup question de Diouf Sarr et Amadou Ba. Finalement le choix s’est porté sur vous, politiquement qu’est-ce que cela vous fait d’avoir été choisi ?
Il ne faut pas considérer cela comme un choix qui me positionne à un niveau hiérarchique quelconque. A un moment donné des combats politiques, il s’agit de mettre en place une équipe. Souvenez-vous lors des précédentes élections, c’est Amadou Ba qui avait dirigé notre liste à Dakar, et nous l’avons soutenu et avons été avec lui au combat. Cette fois, il s’agit de Diouf Sarr, et je suis sûr que notre frère Amadou Ba est tout à fait disponible pour qu’en équipe, nous obtenions une victoire  remarquable à la ville de Dakar. Donc n’ayez pas d’inquiétudes à ce niveau. Au sein de notre coalition et de notre parti, nous considérons toujours qu’au delà des positions politiques individuelles, le plus important c’est de penser à ce qui nous unit pour la victoire qui sera celle de tout le monde.

 

Diouf Sarr : «Au soir du 23 janvier 2022, Dakar va être gouverné par la coalition Benno Book Yaakar »
Mais jusqu’à la dernière minute, il y avait une incertitude sur le profil du candidat. A quel moment, vous avez senti que le Président allait trancher en votre faveur ?
Je n’ai jamais considéré dans des circonstances pareilles, qu’il faille évoquer les choses en termes de ‘’trancher en faveur de’’ celui-là ou d’un autre. Ce que j’ai toujours considéré, c’est que le Président va mettre en place une équipe, et j’ai été désigné pour être capitaine d’équipe. Dans ma philosophie politique, je note toujours que ce qu’il faut mettre en avant, c’est la cohésion, faire en sorte que l’on soit ensemble. Malgré tout, je peux comprendre les spéculations qui alimentent l’opinion, c’est normal et c’est un peu le piment de la politique. Mais l’important, c’est ce qui est intrinsèque, ce que pensent fondamentalement les acteurs concernés. Et dans notre coalition, au niveau du Président comme au niveau des autres dirigeants, nous n’oublions jamais ce qui nous unit. A savoir être ensemble pour gagner à Dakar et dans les 601 collectivités territoriales du pays.

 

Diouf Sarr : «Au soir du 23 janvier 2022, Dakar va être gouverné par la coalition Benno Book Yaakar »
Mais ce qu’on voit de l’autre côté, avec la coalition Yewwi Askanwi où les leaders sont ensemble dans les meetings et autres, on ne le voit pas du côté du Benno Bokk Yaakaar. Est-ce que vous vous êtes rencontrés pour planifier des stratégies de bataille ?
Bien sûr, nous nous voyons systématiquement avec les 19 têtes de liste de la coalition, et au-delà les investis, et le dispositif de direction de la campagne de manière permanente. Hier (dimanche) nous avons fait un grand meeting à Yoff où tout le monde était présent, la veille à Ouakam également, au Plateau autour du maire Alioune Ndoye, donc nous sommes effectivement ensemble pour faire gagner notre liste. Et je considère que cette dynamique unitaire est en marche. Seulement, ce que vous êtes en train d’évoquer, c’est peut-être une analyse du comportement de Yewwi Askan Wi qui est dans une démarche d’opposition nationale qu’elle essaie de transférer au niveau local. Aujourd’hui quand on voit l’ensemble des leaders de Yewwi Askan Wi sur des problématiques purement politiciennes, avoir comme théâtre d’interprétation la ville de Dakar, l’amalgame est vite fait. Mais nous, de manière responsable et sereine, nous sommes en train de dérouler en allant vers les Dakarois pour leur dire ce que nous voulons faire, comment nous sommes engagés pour corriger les grands dysfonctionnements que nous vivons à Dakar.

 

Diouf Sarr : «Au soir du 23 janvier 2022, Dakar va être gouverné par la coalition Benno Book Yaakar »
Diouf Sarr  : «Au soir du 23 janvier 2022, Dakar va être gouverné par la coalition Benno Book Yaakar »

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