Le Pentagone a annoncé ce vendredi le retrait de 700 soldats des forces spéciales américaines qui conseillaient l’armée somalienne dans leur lutte contre les jihadistes. Ce retrait devrait être effectif avant la fin du mandat de Donald Trump.
L’annonce de ce retrait intervient quelques jours après la mort au combat sur place d’un officier de la CIA, membre d’une unité d’élite. L’armée américaine promet toutefois de conserver ses bases au Kenya et à Djibouti d’où partent les drones qui mènent des attaques en Somalie. «Les États-Unis ne se désengagent ni ne se retirent d’Afrique», précise le communiqué du Pentagone.
«Nous restons engagés envers nos partenaires africains et leur apportons un soutien durable», précise le texte. Les quelque 700 soldats américains déployés en Somalie depuis 13 ans avaient pour mission de contenir les shebabs, les alliés locaux d’Al Qaïda, et plus récemment la branche locale de l’État islamique. D’ici au 15 janvier, la quasi-totalité de ces soldats devront avoir quitté le pays.
Donald Trump souhaite ainsi parachever le désengagement des troupes américaines des zones de conflit, l’une de ses promesses de campagne en 2016 avant l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, le 20 janvier prochain.
