Gaz et pétrole: 700 milliards F Cfa de recettes par an attendus par l’Etat du Sénégal (ADD)

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Dans son discours mardi lords du Conseil présidentiel sur les hydrocarbures, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a révélé que des recettes prévisionnelles de 700 milliards de FCfa par an, pendant 30 ans, soit 21 000 milliards de francs Cfa, sont attendues par l’Etat du Sénégal de l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz.

Une manne qui, indique l’argentier de l’Etat, sera répartie comme suit : « Un maximum de 90 % destiné au budget annuel, un minimum de 10 % destiné au fonds intergénérationnel ».

Par ailleurs, la part destinée au fonds de stabilisation sera établie par le Cos-Petrogaz. « Ces revenus vont servir à des dépenses d’investissement au bénéfice exclusif des populations, générations actuelles comme générations futures. Dans un premier temps, ces investissements devront servir au renforcement et à la valorisation de notre capital humain, à la transformation structurelle de notre économie et, enfin, le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance », a notamment expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.

Il a, dans la foulée, expliqué que le projet de loi relatif à la préparation et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures est composé de 23 articles. Cette présente loi qui tire sa source de la constitution est répartie en 5 chapitres qui résument l’intégralité des préoccupations sur les recettes qui seront issues de l’exploitation des hydrocarbures.

Selon le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, les 5 chapitres du projet de loi s’articulent autour de 4 principes fondamentaux. Le premier consiste à interdire toute cession anticipée des ressources. ‘’ La loi exclut toute hypothèque sur ces ressources sans aucune dérogation », a déclaré le ministre Diallo.

Le deuxième principe consiste à introduire l’intégralité de toutes les recettes tirées de l’exploitation dans le budget.

Le 3e principe, c’est la création d’un fonds intergénérationnel et le 4e, la création d’un fonds de stabilisation.

Il y a également un principe fondamental relatif aux investissements prioritaires. C’est-à dire, il sera interdit, voire proscrit, l’utilisation de ces ressources pour augmenter les salaires et des avantages personnels. Les revenus vont servir pour des dépenses d’investissement exclusives au bénéfice des populations’’, a-t-il rappelé.

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