Impact du COVID-19: Amadou Hott annonce des pertes de recettes de 340 milliards de FCfa

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Invité de l’émission dominicale d’Iradio, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, est largement revenu, prévisions chiffrées à l’appui, sur les impacts négatifs du coronavirus sur l’économie sénégalaise.

On ignore quand le monde se débarrassera du Covid-19, mais ce qui est déjà sûr et certain, c’est que cette pandémie continuera de peser sur les économies des pays pour longtemps. Par exemple, au Sénégal, les pertes de recettes fiscales sont tablées à 340 milliards de FCfa, a indiqué le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Amadou Hott était, hier, l’invité de l’émission dominicale « Jury du dimanche » d’Iradio. Pour compenser ces pertes, l’État compte faire une économie budgétaire de 159 milliards de FCfa et puiser 178 milliards de FCfa dans le fonds Covid-19 estimé à 1000 milliards de FCfa et qui servira à financer le Plan de résilience économique et sociale (Pres). Ledit fonds sera alimenté par les contributions de bonnes volontés, des partenaires au développement sous forme de prêts concessionnels et de dons de collaborateurs multilatéraux et bilatéraux, tels que l’Union européenne et l’Allemagne qui ont promis des dons importants, mais aussi par un réajustement budgétaire qui permettra d’économiser 159 milliards de FCfa. « Chaque institution et chaque ministère fera un effort pour couper sur les dépenses de fonctionnement et sur les celles qui n’ont plus leur raison d’être comme les voyages et les missions. Le financement de ce plan inclut également de compenser les pertes de recettes fiscales à hauteur de 178 milliards de FCfa, parce qu’on s’attend à des pertes de de 340 milliards de FCfa, et le reste sera compensé par les économies budgétaires de l’ordre de 159 milliards de FCfa », a dit le ministre.

Amadou Hot a rappelé que l’objectif de ce plan est d’avoir d’abord la « bonne riposte sanitaire » ; d’où l’enveloppe de 64 milliards de FCfa dégagée pour appuyer le ministère de la Santé et de l’Action sociale et les forces de défense et de sécurité. Ensuite, la résilience des populations les plus vulnérables ; ce qui explique l’enveloppe de 100 milliards de FCfa, dont 69 milliards de FCfa pour l’achat de vivres, 15,5 milliards de FCfa pour payer les factures d’électricité de la tranche sociale, 3 milliards pour le paiement des factures d’eau de la tranche sociale et 12 milliards de FCfa pour soutenir la diaspora.

Le Soleil 

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