La nouvelle législation pénale sénégalaise passée à la loupe par Amnesty Sénégal

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Amnesty international a organisé ce matin un panel sur les droits humains à l’épreuve de la nouvelle législation pénale Sénégalaise. Des experts à l’image de Me Demba Ciré Bathily, de Charles V. Sanches de la plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique, de Cheikh Fall de la ligue des cyberactivistes africains, du juriste Mouhamed Diop et d’Ibrahima Lissa Faye de l’association des professionnels de la presse en ligne, ont été invités pour intervenir dans les discussions.

Les intervenants ont débattu sur les défis que pose le régime juridique de protection des données à caractère personnel et de la vie privée, qui est susceptible d’entraver le travail d’intérêt général des journalistes, des lanceurs d’alerte et des défenseurs des droits humains.

Ce panel est organisé dans un contexte pour le moins morose avec l’arrestation de la journaliste Ourèye Mané. Elle a été écrouée pour avoir diffusé un photomontage du président de la République, Macky Sall.

Les panelistes ont aussi  examiné l’impact de la nouvelle législation dans leurs secteurs d’activité respectifs. Et il a été relevé des risques d’atteinte aux activités des journalistes, des lanceurs d’alerte et des défenseurs des droits humains et d’apporter des solutions pour garantir les droits des utilisateurs.

Ainsi, d’après Ibrahima Lissa Faye de l’association de la presse en ligne, il faut attirer l’attention sur les dangers du web. « L’utilisation des réseaux sociaux posent problème. Il faut analyser les difficultés et proposer des solutions, s’il y en a vraiment. Au Sénégal, tout le monde est en liberté provisoire et pour un oui ou un non, on vous envoie en prison», alerte Ibrahima Lissa Faye.

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