Ce mardi, 10 avril, les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et la Russie se sont durcies, avec la Russie utilisant son 12ème veto aux Nations Unies pour le dossier syrien.
Suite à l’allégation d’une dernière attaque chimique en Syrie, ce mardi, les Occidentaux ont essayé d’avoir la permission de l’ONU pour l’intervention en Syrie.
Lors d’une conversation téléphonique, le président des Etats-Unis, Donald Trump, et la première ministre britannique Theresa May sont « tombés d’accord pour ne pas laisser l’usage d’armes chimiques se poursuivre », a rapporté la Maison Blanche. Dans ce sens, « la France aussi mettra tout en œuvre contre l’impunité chimique », a expliqué l’ambassadeur français François Delattre.
De leur côté, Moscou et Téhéran ont accusé Trump de chercher un « prétexte » pour frapper le pouvoir syrien. Selon la Russie, une intervention militaire américaine serait « très, très dangereuse ».
C’est important à noter qu’après avoir été invitée par Damas, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, (l’OIAC) a nié l’existence de l’attaque chimique. Avec le refus que le pouvoir syrien a des armes chimiques, le représentant syrien à l’Onu, Bachar al-Jaafari, a déclaré, que les syriens ne « permettront à personne — que ce soit un membre permanent ou non permanent du Conseil de sécurité de l’Onu — de faire avec nous ce qui a été avec l’Irak et la Libye ».
Alexander Zassipkine, l’ambassadeur de Russie au Liban, a annoncé que « tout missile américain qui viendrait à être tiré sur la Syrie sera abattu« . En outre, le premier chef adjoint au comité de Défense du parlement russe, Andreï Krassov, a exprimé que « si une frappe se produit, ce ne sera pas seulement un acte d’agression, ce sera un crime de guerre de la part de la coalition occidentale ».