L’ANPELS est tout à fait en phase avec le président Macky Sall concernant les mesures à prendre pour faire face à ces nombreuses dérives causées par les sites internet dans le paysage médiatique. C’est du moins l’avis du président de l’ANPELS (association nationale des professionnels de la presse en ligne du Sénégal) qui présidait une rencontre avec ses homologues journalistes à la maison de la presse. « Depuis la création de l’ANPELS au mois de juillet 2015 c’est le premier combat que nous avons mené auprès de la CDP (commission des données personnelles) concernant les publications au niveau des sites web » a soutenu Aliou Top précisant que la première activité de l’ANPELS était axée sur cet aspect très important dans le paysage médiatique. A son avis, « la sortie virulente du chef de l’Etat sur la question conforte d’avantage la position de l’ANPELS qui a mené ce combat depuis sa création et qui est largement justifié ». Dans ce sens il se dit prêt au nom d l’association qu’il
préside « être prêt à accompagner l’Etat du Sénégal pour assainir le milieu tout en respectant les règles d’éthique et de déontologie du journalisme ». « Il faut que les acteurs de la presse en ligne respectent le critères journalistiques » a-t-il expliqué dans ce sens.Cette rencontre avec la presse a été aussi l’occasion pour les membres de l’ANPELS de se prononcer sur les faits saillants de l’actualité ces derniers jours notamment la sortie du ministre de la culture et de la communication concernant la subvention allouée à la presse. Irama Sané, chargé de la communication pense que l’ANPELS qui regroupe une trentaine de sites d’actualité générale est dans une logique de se conformer aux règles établies par la tutelle. « Nous avons mis en place des critères d’adhésion strictes afin de se conformer aux règles établis par l’autorité. C’est pourquoi le nombre d’adhérant est limité selon les critères établies par l’ANPELS qui est très exigeante sur cet aspect conformément aux mesures qui vont être pris par le ministère dans ce sens à l’avenir » a t-il fait savoir. Ibrahima Aidara membre de l’association et administrateur de site web abonde dans le même sens. Selon ses explications « si la cour des comptes dit qu’il n’y a aucune entreprise de presse qui remplit tous les critères pour bénéficier de l’aide à la presse c’est normal que les organes revoient leur fonctionnement à tous les niveaux ». Pourtant, le président d l’ANPELS appelle les acteurs à adopter les démarches appropriées pour se mettre dans les meilleurs dispositions afin de
bénéficier de cette aide conformément à ce qu’a soutenu le ministre Mbagnick Ndiaye dans ses propos .Parce que soutient-il « l’aide permet aux acteurs de mener confortablement leur mission tant sur le plan de la logistique que sur le plan financier ».Il faut rappeler que, lors du vote du budget de son ministère à l’Assemblée nationale, Mbagnick Ndiaye avait déclaré que l’aide à la presse ne sera pas distribuée au titre de l’année 2016, arguant qu’aucune entreprise de presse ne remplit les conditions pour en bénéficier avant de se rétracter. Une sortie qui avait fini de faire sortir les acteurs de leur gons dans un environnement caractérisé par l’évolution rapide du numérique, ou, les médias dits traditionnels doivent s’adapter au nouveau contexte pour ne pas disparaître. C’est la conviction de nombreux experts sur l’adaptation de la presse dite traditionnelle face au numérique objet d’un atelier de réflexion organisé récemment au niveau du CESTI.
Youssouf B.H Sané
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