Lassana Sarr : « Son excellence le président Macky a l’obligation de venir dans les iles du Saloum pour constater ses réalisations et l’amour qu’on lui porte » !

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Fidel parmi les fidèles du président Macky Sall, Lassana Sarr fait partie des rares jeunes qui ont travaillé dur dans leur fief pour l’accession de leur mentor à la magistrature suprême. Ce jeune cadre sénégalais est natif des iles du Saloum. Il est le chef d’agence de postes finances sis à Sacré Cœur et par ailleurs coordonnateur de l’Alliance pour la République (APR) dans le département de Foundiougne. Très engagé pour l’émergence de sa localité, Lassana Sarr n’en demeure pas moins un cadre aperiste qui aspire à de hautes fonctions .Répondant aux questions de sunugal24, notre interlocuteur se dit prêt à s’engager aux côtés du président pour lui assurer une majorité confortable à l’assemblée et un second mandat en 2019. Chronique d’un entretien à bâtons rompus
Qui êtes-vous ?
Je m’appelle Lassana Sarr, je suis issu des iles du Saloum mais également je suis le coordonnateur de l’Alliance pour la République (APR) dans le département de Foundiougne. Je fais partie des jeunes qui ont accompagné le président Macky Sall dans sa quête du pouvoir et Dieu merci aujourd’hui , nous l’exerçons en attendant d’avoir certaines responsabilités pour être mieux connu au niveau national. Mais ce n’est pas le but de notre engagement car nous sommes d’abord des militants engagés pour le développement de notre localité qui nous est chère. Donc nous sommes dans le parti avec des responsabilités et on continue à se battre pour le président de la République.

Avez-vous toujours soutenu le président Sall et quand avez-vous intégré l’APR ?
C’est en 2010 que nous avons rejoint l’APR. En effet le parti a été créé en 2008 et lors des élections locales de 2009, le parti a eu une position un peu gênant au niveau de nos bases respectives. Et c’est à partir de ce moment que nous avons été contraints de quitter le PDS où nous avons toujours milité pour rejoindre l’APR en 2010. Donc, depuis cette date, on se bat pour massifier le parti au niveau des iles du Saloum. Ce qui n’est pas facile mais également de se battre pour permettre au président d’accéder au pouvoir. Même si par ailleurs il a fait le tour du Sénégal à l’exception des iles du Saloum qui sont composés de trois communes, nous avons eu les meilleurs résultats au premier tour dans le département de Foundiougne.

Pour l’emprisonnement de Khalifa Sall, êtes-vous d’avis que le président est en train d’éliminer ses adversaires ?
D’abord Khalifa Sall est le maire de Dakar et la mairie de Dakar est une puissance publique. Donc en gérant cette mairie, nous sommes obligés de nous soumettre à certains instruments de contrôle mis à notre disposition par le gouvernement du Sénégal. Aujourd’hui, si une mission d’inspection décèle quelques manquements dans la gestion de la mairie dans ce cas Khalifa Sall en tant que maire est dans l’obligation de dire voilà ce qu’on me reproche et voilà ce qu’il en est et ce qu’il n’en est pas. Et à partir du moment où il pourra convaincre la justice sénégalaise, il est libre donc de continuer ses activités politiques. Mais au cas où il ne parvient pas à le faire, il sera obligé de rendre compte aux sénégalais. Et je pense que du point de vue du moral politique ça peut l’entraver à exercer ses activités politiques. Mais dire que c’est pour éliminer Khalifa Sall, je ne pense pas. Car s’il était de taille pour se battre, il pouvait très bien le faire à l’intérieur du parti socialiste. Mais malheureusement, il n’a pas eu le cran pour le faire et aujourd’hui il essaie de se victimiser. C’est vraiment dommage pour lui et pour le parti socialiste sur lequel il comptait peut-être pour accéder au pouvoir.

Etant majoritaire dans les iles du Saloum, avez-vous un bilan assez reluisant pour remporter les prochaine élections ?

Dans les iles du Saloum, nous avons la particularité d’être très enclavé. Cela, le président l’a tellement compris et un de ses messages qu’il nous a adressé a été clair. C’est un mot qui va droit au cœur lorsqu’il dit : « les iles, on ne vous laissera pas et on va vous aider » je pense que les réalisations qu’il est en train de faire sont très rassurantes parce qu’il faut connaitre les iles pour le comprendre. Le président non seulement en termes d’apport a pu résoudre le problème d’eau dans les iles. Car notre alimentation en eau nous vient de la région de Thiès à Tasset donc, il nous faut faire des kilomètres pour en jouir. Aujourd’hui, la distribution en eau est effective. Concernant les infrastructures, les routes Joal fadiouth, samba die, Djifére qui étaient une vieille doléance depuis 1960, sont entièrement réalisées par le gouvernement. En plus, le gouvernement nous a donné quatre (4) centrales solaires pour renforcer la capacité énergique au niveau des iles. Sur le plan sanitaire également, Niodior a été érigé en centre de santé et d’autres structures aussi ont été délocalisées et renforcées au niveau des iles. Donc, depuis 1960, ce que le président Macky Sall a fait dans les iles aucun président ne l’a fait auparavant. Compte tenu de ce sentiment de reconnaissance vis-à-vis de cette population, aujourd’hui, les iles du Saloum doivent beaucoup au président Macky Sall. Je pense qu’au-delà de son bilan et cette estime réciproque entre son éminence et la population de notre localité, il sera naturellement très réélu au niveau de cette base car nous n’avons vraiment pas de grands adversaires.

Comment analysez-vous les propos d’Al Amin?
Permettez-moi d’abord de m’incliner devant la mémoire du Khalif générale des Tidiane, Serigne Cheikh Ahmet Tidiane Sy Al Makhtoum, qui est un homme plein de sagesse, et d’une philosophie extrêmement réputée. J’en profite aussi pour saluer le nouveau khalif Al Amin qui, naturellement est patriotique comme l’a été feu Abdou Aziz Sy Dabakh qui à certaines périodes a repositionné l’image du Sénégal .Donc je pense que sa position est claire, que les gens doivent compter sur le dialogue car le Sénégal est un pays de dialogue. Nous avons donc l’obligation d’être ensemble pour l’intérêt du pays. Aujourd’hui qu’il soit au niveau de la jeunesse ou des anciens, on doit tous se départir de ce manteau de politique offensant qui rabaisse souvent le débat à un niveau insoutenable. Je pense qu’à partir du moment où nous avons compris que notre préoccupation c’est les sénégalais et la satisfaction de leur demande sociale, on doit tous se réunir autour de l’essentiel pour un travailler à un Sénégal prospère. Je pense que le président de la République n’est pas du tout insensible à l’appel du khalif.

Quel appel lancez- vous aux apéristes des îles du Saloum ?
La particularité que nous avons dans les îles est que nous avions un adversaire redoutable en l’occurrence Mamadou Lamine Thior, ancien directeur de la poste. Ce dernier, il faut le reconnaitre à beaucoup fait dans les îles comme par exemple la possibilité de recrutement de jeunes. Mais malgré sa force et sa puissance financière, nous l’avions battu. Ce qui veut dire donc, que les choses ont changé. Ce que je peux dire aux militants des îles du Saloum et même dans notre grande coalition (Bby), c’est de travailler la main dans la main, car dans les îles nous parlons un même langage. Et aujourd’hui, ce que nous avons compris est que nous ne pouvons pas être exclus naturellement, administrativement et politiquement et que nous devons assumer cette responsabilité-là. Nous tendons vers les législatives ou nous avons de réels ambitions alors je lance un appel aux jeunes de mon parti d’arrêter ces querelles enfantins car nous devons retenir le messager lancé par le président de la République lors de la dernière université Républicaine. C’est qu’ aujourd’hui quel que soit l’âge ou quel que soit la responsabilité qu’on peut avoir , ce qui nous unit , c’est le développement et le fait d’accompagner le chef de l’Etat dans la réalisation de ses ambitions pour un Sénégal émergent et prospère . A cette jeunesse, je leur demande d’être solidaire et de s’engager en tant que militant dans le respect pour que nous triomphions au soir des élections et même au-delà gagner les élections présidentielle et locale de 2019.
Mot de la fin ?
Je profite de l’occasion pour témoigner notre affection et notre engagement militant au président de la République. Mais également saisir l’occasion pour lui dire qu’il est temps qu’il vienne dans les îles du Saloum pour constater l’amour qu’on lui porte dans cette localité et rependre sa vision qu’il a du Sénégal . Pour qu’ensemble, nous puissions compter parmi les nations les plus développées. Et là, compte tenu de beaucoup de facteurs, son Excellence a l’obligation de venir dans les îles pour nous accompagner. Egalement de ne pas oublier ces dignes fils des îles du Saloum, pour qu’ils puissent tout simplement compter dans ce Sénégal car nous sommes à l’ère ou les gens doivent faire la distribution géographique des responsabilités et on ne doit pas non plus oublier que nous faisons partie du Sénégal.

Adja Tabaski

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