Le commissaire Bara Sankaré reste un homme bien !

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C’est avec stupéfaction que j’ai appris, ce jeudi 15 août 2019, la nouvelle de l’altercation entre le commissaire Bara Sankaré et un agent d’une pharmacie. Sans connaître le fond du dossier, je tiens à dire que M. Sankaré, pour ce que nous savons de lui, n’a jamais été un homme violent. Des personnes autres que moi peuvent témoigner de son calme légendaire et de sa conscience professionnelle. Il a toujours fait preuve de professionnalisme. Sa hiérarchie, quoiqu’il advienne de lui, sait qu’il a un parcours exceptionnel. Aujourd’hui que cet événement fâcheux vient de s’abattre sur lui, j’aimerais que l’on n’oublie pas ce qu’il a été, c’est-à-dire un homme sérieux, respectueux, brave et travailleur. Comme le préconise le Prophète de l’islam, il faut toujours soutenir ses proches, ses amis, quelle que soit la faute qu’ils commettent. Mais le sens de ce soutien repose sur deux choses : dire d’une part la vérité à l’ami s’il est dans l’erreur, mais, d’autre part, ne jamais cesser de se donner les moyens de lui apporter l’appui nécessaire pour le sortir du “bagne”. Bara Sankaré est un homme bien, un jeune universitaire qui a obtenu son master et connu une bonne période de latence, avant de tenter le concours de la police. Dans ces genres de circonstances, il ne faut pas réduire l’être à la seule faute qu’il commet, comme s’il n’a jamais eu d’autres qualités. Tout en ne m’associant pas à de telles dérives qui, peuvent venir tout aussi bien des forces de l’ordre que de n’importe quel citoyen, je voudrais exprimer mon soutien à la personne du commissaire Bara et non, il faut le préciser, à l’acte dont il est accusé. Je demande, dans cette circonstance douloureuse où la police n’a pas bonne presse auprès de certains de nos concitoyens, l’indulgence de sa hiérarchie. À la présumée victime, je souhaite qu’il retrouve le meilleur de sa forme physique et morale à la suite de son interpellation “musclée”. Je crois que c’est l’occasion pour tous, citoyens comme éléments des forces de l’ordre, de mutualiser nos forces et renforcer nos liens. Il ne peut avoir de sécurités complètes, si civils et forces de l’ordre continuent de se mépriser. Nous devons collaborer et nous respecter mutuellement pour plus d’« efficacité sécuritaire » dans un environnement menacé par le terrorisme. Pour y parvenir, il faudra instaurer une vraie relation de confiance, mais se persuader, quel que soit notre statut social, que nul n’est au-dessus d’une loi juste !
Chers compatriotes, éteignons le feu quand il est encore temps ! Dr Malick G. U. B. City

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