Le Dialogue politique démarre sans les grands partis ou coalitions de partis…

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Le deuxième dialogue politique s’ouvre ce 21 novembre à Dakar. 18 mois après celui tenu, le 28 mai 2016. Qui serait soldé pour certains par un échec. Même si le climat politique avait pu être apaisé.

Les vœux de Touba, Tivaouane, du Clergé pour un dialogue politique sont exaucés. La classe politique, à l’appel du président Macky Sall via le ministre de l’Intérieur, va cogiter autour des questions d’intérêt national, la semaine prochaine.

A peine annoncées, ces concertations politiques risquent-elles de ne pas gagner en applaudimètre. Du moins elles vont démarrer sans les grands partis ou coalitions de partis.

C’est une certitude, Manko Taxawu Senegaal a déchiré l’invitation du président Sall. Et a suspendu sa participation à la libération inconditionnelle du député-maire de Dakar, Khalifa Sall.

Pour Malick Gakou, Idrissa Seck etc, «le dialogue doit être sincère et basé sur des rapports de confiance. Ce qui n’est pas le cas avec le président Macky Sall qui emprisonne d’honnêtes citoyens dans le seul but d’avoir un second mandat».

D’autres acteurs politiques, à l’instar de la coalition gagnante wattu Senegaal (Pds et alliés) s’inscrivent dans cette dynamique. Et d’autres formations posent des conditions…Ou des préalables à toute participation.

Bref, entre autres griefs reprochés à Macky Sall, figurent  le non respect de l’approfondissement des acquis démocratiques, le contentieux électoral, le processus électoral, l’instrumentalisation de la justice etc.

Et si ces mêmes questions étofferaient les termes de références proposés par le ministre de l’Intérieur (prolifération des candidatures, statut de l’opposition, financement des partis…)…

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