Au moment où les sénégalais peinent à assurer leurs trois repas quotidiens, des milliards sont encore jetés par la fenêtre. Après Niass, c’est au tour de Tanor Dieng de recevoir sa part du gâteau. On lui gratifie du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) dont la vocation première sert à caser une clientèle politicienne en mal d’strapontins.
Le Haut Conseil des Collectivités territoriales est parti pour être la dernière institution budgétivore du pouvoir de Macky. Après le Conseil Economique et Social (CESES) qui aura démontré ses limites, aujourd’hui, c’est le Haut conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) qui est déterré pour assouvir les intérêts partisans d’une certaine clientèle politicienne dont Tanor serait le chef de fil. Des milliards sont ainsi jetés par la fenêtre pour détourner les sénégalais sur les véritables problèmes de notre pays. L’emploi des jeunes n’a connu aucune évolution, l’école sénégalaise demeure grabataire, le secteur privé national est asphyxié à cause de la fermeture de plus de 75 entreprises sénégalaises, les hôpitaux attendent d’être « hospitalisés », la découverte du pétrole et ses dérivatifs sont négociés dans une opacité totale, et les opposants au régime coiffés impunément au poteau. Devant ce Sénégal peu reluisant, le Haut Conseil des Collectivités locales (HCCT) vient s’ajouter à la chaîne des œuvres les plus improbables de notre jeune nation. Pendant ce temps, le sénégalais moyen peine toujours à s’assurer les trois repas quotidiens. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la révolte imminente des souteneurs du chef de l’Etat qui attendent toujours leurs strapontins sera écartée de facto, devant un peuple à genoux.
Aliou Top pour Sunugal24.NET
