Le retour des djihadistes français détenus en Syrie n’est plus un tabou

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People who fled battles between Syrian Democratic Forces (SDF) and fighters from the Islamic State (IS) group in the Syrian village of Baghuz, arrive after crossing a desert in the back of a truck to a region controlled by the SFD in the countryside of the Deir Ezzor province on January 26, 2019. The Syrian Democratic Forces (SDF), backed by air strikes of the US-led coalition, are fighting to expel the last IS fighters from a few hamlets in the eastern province of Deir Ezzor. For days, hundreds have been fleeing what remains of the so-called "Hajin pocket" east of the Euphrates, SDF officials say. / AFP / Delil SOULEIMAN

Le retrait annoncé des troupes américaines et les menaces qui pèsent sur les Kurdes syriens soulèvent la crainte de voir les djihadistes détenus disséminés dans la nature.

Que faire des djihadistes français et leurs familles détenus en Syrie ? Cette question hante depuis de longs mois les autorités françaises, qui avaient jusqu’ici choisi de les laisser aux mains des Forces démocratiques syriennes (FDS), à dominante kurde, plutôt que de les juger en France. Mais le problème se pose avec une acuité toute nouvelle depuis l’annonce, fin décembre 2018, du retrait prochain des troupes américaines présentes dans le pays, qui pourrait redessiner en profondeur le rapport de force sur le terrain.

Le temps est compté. Alors que l’organisation Etat islamique (EI) est en déroute, la Turquie menace les territoires sous contrôle Kurde et la poussée des forces du régime syrien vers le nord et l’est du pays n’est plus qu’une question de mois, si ce n’est de semaines.

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