Les domestiques demandent clémence pour Mbayang Diop

0

Ils étaient nombreux à rallier la grande mosquée de Dakar. Parents, amis, sympathisants, voisins, syndicats, élus locaux se sont mobilisés en soutien à Mbayang Diop. Et demander pardon à la famille de la défunte et la clémence des autorités saoudiennes.

Jeunes, femmes, adultes, tous, dans des cars urbains de transport ont quitté l’intérieur de Dakar pour ruer vers la grande mosquée de Dakar et occuper l’esplanade de la maison de Dieu.

Bara Gaye, maire de la commune de Yeumbeul Sud où Mbayang Diop habite a lancé un mesage à l’endroit des autorités saoudiennes. «Nous demandons pardon à la famille de la défunte. Nous demandons la clémence des autorités saoudiennes. C’est une jeune très timide incapable de tuer une mouche. Nous ne pouvions pas rester intacte à cela. C’est pour cela que nous avons demandé à tout le monde de venir plaider. Nous sommes optimistes pour sa libération car elle a toujours des chances pour s’en sortir », soutient le premier magistrat de Yeumbeul sud.

Selon le maire Bara Gaye, un pool d’avocats s’est constitué pour la défense de la sénégalaise. «Sept avocats du barreau de Lyon ont rejoint le pool d’avocats que nous avons commis et dirigé par mettre Aminata Sonko. Le bâtonnier de l’ordre des avocats du barreau de Lyon s’est joint à nous pour défendre la cause. »

Selon le maire, le sort de Mbayang est entre les mains de la famille de la défunte Marouane Ben Abdel Aziz Al Hadith  à qui nous  « demandons grâce, clémence, pardon, pour notre compatriote ». « Nous demandons également à l’union internationale, la plateforme internationale, la raddho et les autres organismes internationaux de venir se joindre à nous pour plaider la cause », a demandé Moussa, un voisin de Mbayang Diop.

« Mbayang est une jeune femme de 22 ans et a laissé un garçon de 3 ans. Elle est issue d’une famille nombreuse, d’un père paralysé depuis des années et une mère démunie. Elle a cru au mirage des réseaux secrets pour être conduite illégalement en Arabie Saoudite à l’insu de ses parents », expliquent conjointement les syndicats d’organisations des travailleurs et travailleuses dans les maisons.

Fatou Kama Gueye pour sunugal24.net

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici