LES RELIGIEUSES EN ISLAM (Par Ahmed Khalifa Niass)

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Dés la fondation de l’Islam quatre femmes se sont trouvées au centre de cette religion. La première est Khadija, Cofondatrice, première et unique épouse du Prophète (Psl) de son vivant, mère d’enfants et mécène. Aicha, Première Dame.  Fatima, la fille du Prophète (Psl), épouse de l’Imam  Aly et mère de ses deux enfants, Hassan et Hussein. Elle est l’équivalente chrétienne de Marie, la première  femme que l’Islam magnifie et qu’il cite comme étant la meilleure des femmes de tous les temps.  C’est la mère de Jésus. S.V………………………………

Le Prophète (psl), dans un hadith qui appartient à l’unanimité, dit : « Prenez la moitié de votre religion de cette rougette » (Aicha).

Il va de soi que dés le moment où Aicha, déjà désignée comme Mère des Croyants, est source de la moitié de la religion l’Islam aura ainsi désigné la femme pour un rôle de premier ordre.
Cette même Aicha a eu à jouer le rôle d’un chef militaire face à l’Imam Aly. C’est ainsi que plus de la moitié des hadiths puisent leurs sources auprès d’elle en tant que Mère des Croyants. Elle fut aussi Générale en Chef dirigeant une armée d’hommes lors de la bataille du Jamal (chameau).
Fatima, quant à elle, fut une véritable «  Marie Madeleine » dont elle a joué le rôle auprès de l’Imam Aly. Elle est le Saint Graal. Son nom signifie littéralement la « sevreuse » et on lui a ajouté le titre de Zahra, le lotus. Cette fleur étant au centre du credo bouddhiste, il suffit de s’imprégner de l’influence ancienne de cette religion sur la Perse pour comprendre le lien.
Les soufis ont leur Rabbiah,  une femme sainte dont certains disent qu’elle fut anciennement prostituée, dont les poèmes d’extase font référence chez les mystiques.

N’est-ce pas elle qui disait, en évoquant l’amour divin, « Je t’aime de deux amours, l’ardent et celui que seul tu mérites. N’est de ma volonté ni l’un ni l’autre. Mais c’est ta volonté qui prime pour l’un et qui prime pour l’autre » ?

Cheikhna Ahmad Tidjane avait ses Moukhadams. Nos parents mourides célèbrent Serigne Touba à Touba, Sokhna Diaara a son Magal à Prokhane. A Tivaoune Elhadj Malick Sy est aussi désigné comme étant Ndiogou Fama, allusion faite à sa mère.
Rokhaya Ndiaye, mère de Serigne Babacar Sy ; Safiètou Niang, mère de Dabakh ; Sokhna Astou Kane, mère de Al Maktoum, Adama Thiam, mère de Elhadj Omar ; Mame Astou Diankha, mère de Baye Niasse.

L’exemple vivant de Seyda Mariama Niasse pour témoigner de la place de la femme religieuse en Islam. Ces dames vertueuses, savantes, mères de famille, sources de bonté, de douceur, d’attention, de soins, de méticulosité et d’amour donné aux enfants.

N’est-ce pas que naguère Sokhna May et Sokhna Momy ont symbolisé le Livre Saint dont elles ne se séparaient jamais ?  Ce qui n’est pas sans rappeler aux Niassènes la vénérée Aminatou Aidara que beaucoup appelaient simplement Aminata Al Quraan.  Sa fille Salma n’est pas en reste.  A Paris, ville de lumière elle apporte la lumière du Coran qu’elle répand tous les jours.
Qui a dit, alors, en Islam point de Cheikhettes ?

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