L’offense de Latif Coulibaly aux médias: « la presse sénégalaise est nulle… » (Babacar Fall)

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Je souhaiterais, dans ce nouveau texte, évoquer pour la dernière fois cette affaire…

Sur sa page Facebook, Abdou Latif Coulibaly, le ministre secrétaire général du gouvernement, qui était mon invité dans l’émission LE GRAND JURY sur RFM ce dimanche 15 novembre 2020, a cru devoir (c’est son droit, par ailleurs) réagir à mon post relatif à la qualité de l’émission (allusion surtout à son attitude discourtoise et méprisante à l’endroit de notre média, de l’animateur et des auditeurs)…

Abdou Latif Coulibaly a avancé dans son post, que je lui ai dit, avant le début de l’émission, que je prendrais la revanche de toutes les personnalités qu’il a eu à inviter et « malmener » dans EUTUB SUD, émission qu’il animait il y a quelques années sur les ondes de SUD FM… Cela, je l’ai dit sous forme de plaisanterie. On en a tous ri, lui, le collaborateur qui l’accompagnait, mes collègues et moi. Et c’était (comme je l’ai dit, du reste, devant toutes les personnes présentes dans le studio) pour souligner ensuite que ce fut l’un des plus beaux rendez-vous à la radio, à l’époque.

Alors, cette histoire de « revanche », Latif le sait bien, ce n’était pas sérieux. D’autant plus que ce n’était pas la première fois que je l’invitais dans nos émissions sur RFM. Donc, le secrétaire général du gouvernement ne peut pas l’évoquer pour justifier sa prestation de ce dimanche.
Ce qui est, ensuite, surprenant de la part d’une personnalité de son rang, c’est de dévoiler au public une discussion off the record…Mais il n’a pas tout dit… Peut-être bien les effets d’une mémoire à éclipses. Mais enfin…
En effet, à la fin de l’émission, Abdou Latif Coulibaly a affirmé, devant tout le monde, qu’avant de venir dans nos studios, beaucoup de gens l’auraient appelé pour lui dire « de faire attention au journaliste auquel il devait faire face »…

Il dit leur avoir répondu : « Babacar faaléwoumako ndakh maîtram laa ci métier bi »… Maitre dans le métier… dont il est sorti, comme il l’a déclaré lors d’une de ses interviews dans la presse : « Vous les journalistes, faites votre travail, laissez-moi faire le mien ». Voire. Il oublie cependant que l’école, où nous avons, lui et nous, appris le métier, est ce lieu où on apprend ce que l’on ignore, pour, le moment venu, se passer du Maître. Kou mokkal, berr sa daara.
Cette « ascendance » exagérée justifie, à suffisance, toute la condescendance mal placée dont il a fait montre durant l’émission. Et puis, off the record pour off the record, Latif a oublié (sciemment) d’écrire dans son texte qu’il a aussi dit, dans cette discussion entre lui et moi à la fin de l’interview, que « la presse sénégalaise est nulle » et qu’un journaliste comme lui, « il n’y en pas deux au Sénégal »…
Je vous épargnerai ce qu’il a dit sur l’UN et sur l’AUTRE…parce que ça relève du domaine de la politique…
Je ne m’en mêle pas.

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