Meurtre de Jovenel Moïse : La police haïtienne arrête le coordinateur de la sécurité présidentielle

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Suspecté d’être impliqué dans l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, son coordinateur de la sécurité a été arrêté. C’est ce qu’a annoncé la police haïtienne, trois semaines après le meurtre du chef d’État.

C’est l’une des questions cruciales autour du meurtre du président haïtien, Jovenel Moïse : les assassins ont-ils bénéficié de complicités dans l’entourage du chef de l’État ? Trois semaines après le raid meurtrier à sa résidence, la police nationale haïtienne a annoncé avoir procédé, lundi 26 juillet, à l’arrestation du coordinateur de la sécurité du président, dans le cadre de l’enquête.

Placé en isolement à l’Inspection générale dans un premier temps, le commissaire divisionnaire Jean Laguel Civil est maintenant derrière les barreaux dans une prison à Delmas, une commune limitrophe de Port-au-Prince. Il est suspecté d’être impliqué dans le complot meurtrier ayant abouti à la mort de Jovenel Moïse, tué par un commando armé à son domicile.

“Je confirme que Jean Laguel Civil a été arrêté ce lundi par la police dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse”, a déclaré à l’AFP la porte-parole de l’institution policière, Marie Michelle Verrier. Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Bed-ford Claude, avait déjà demandé aux services de l’immigration et de l’émigration d’interdire à quatre gradés de la police nationale haïtienne, responsables de la sécurité du président, de quitter le pays.

Il s’agit du commissaire de police Dimitri Hérard, responsable de l’Unité de sécurité générale du palais national (USGPN), du commissaire de police Léandre Pierre Osman, responsable de l’Unité de sécurité présidentielle (USP), de l’inspecteur principal Amazan Paul Eddy, responsable du Cat Team – une unité d’élite chargée de la protection du président et du commissaire divisionnaire Jean Laguel Civil, coordonnateur général de la sécurité présidentielle.

Toujours dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du président, la police a aussi émis, lundi, un avis de recherche visant Wendelle Coq Thélot, une juge à la Cour de cassation, la plus haute instance judiciaire du pays. La magistrate avait été mise à la retraite par le président Moïse.

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