“Nous disposons actuellement de 817 000 moutons, dépassant ainsi notre objectif par rapport à l’année précédente” (Dr Mabouba Diagne)

“LE MINISTRE DE L’ÉLEVAGE RASSURE LES SÉNÉGALAIS

Le Sénégal a dépassé son objectif sur la disponibilité des moutons à quelques jours de la célébration de la fête de l’Aid El Kébir. C’est le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage Dr. Mabouba Diagne, qui a fait la révélation en marge de l’émission “Au gré de l’actualité”.

” Le Sénégal nécessite environ 810 000 moutons pour la fête de la Tabaski. Nous disposons actuellement de 817 000 têtes, dépassant ainsi notre objectif par rapport à l’année précédente. Cela montre que notre objectif est déjà atteint, et ce, à moins de six jours de la célébration” , a déclaré le ministre.

Malgré les rumeurs sur la

cherté des prix des moutons, le ministre estime qu’ils sont abordables à cause des efforts consentis par le gouvernement pour maintenir un équilibre satisfaisant pour toutes les parties prenantes. Ce grâce à la subvention de l’État aux éleveurs.

“Cette année, l’État a subventionné 2570 tonnes d’aliments pour le bétail, ce qui a permis de fixer le prix du sac à 5200 FCFA. Contrairement à l’année précédente où cette mesure était limitée à seulement 7 régions, elle couvre désormais l’ensemble des 14 régions du Sénégal”, a-t-il soutenu.

Il poursuit: “Nous devons continuer à œuvrer pour des solutions pérennes qui favoriseront le maintien et l’amélioration de la productivité du secteur de l’élevage au Sénégal”.

Par ailleurs, le ministre Dr Mabouba Diagne a précisé que cette subvention est temporaire, mais elle sera accompagnée de politiques adaptées visant à garantir un soutien durable aux éleveurs. Et les mesures s’inscrivent dans une vision plus globale de souveraineté alimentaire et de soutien au secteur de l’élevage. La subvention de l’alimentation du bétail et l’approvisionnement en moutons constituent des étapes essentielles vers le renforcement de la souveraineté alimentaire et la consolidation d’un secteur de l’élevage plus résilient.