Oumar Guèye sur la restauration de la Primature: «il n’y a aucun tâtonnement»!

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« Il n’y a aucun tâtonnement. Je pense que ce n’est pas une nouveauté. Si vous interrogez l’histoire politique du Sénégal, et même les gouvernements qui se sont succédé, ce n’est pas la première fois qu’un poste de Premier ministre soit supprimé et rétabli. C’est sur la bonne marche des choses. C’est le président de la République qui est élu au suffrage universel. Qui définit la politique de la nation et qui en fonction des situations décide comment il doit organiser l’architecture de son gouvernement ? C’est la raison pour laquelle le Président Macky Sall avait mis en place le poste de premier ministre. Après, maintenant, il a décidé de ramener ce poste après une suppression ». Ces propos sont du ministre Oumar Guèye, porte-parole du Gouvernement.

Le ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires se prononçait jeudi à l’issue de l’examen du projet de loi de n°37/2021 modifiant la loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités territoriales, modifiée à l’Assemblée national.

Pour M. Guèye, il n’y a rien d’extraordinaire. « C’est la bonne marche des choses. C’est dans ses prérogatives par rapport à une étude de la situation où il veut aller par rapport à la bonne marche des choses. Donc, il n’y aucun problème à ce niveau-là. Le « fast track » est toujours d’actualité. Le gouvernement est toujours dans le « fast track ». Nous sommes en train de faire beaucoup de réalisations sur tous les domaines. Je vous rappelle qu’en 2012 deux secteurs importants : l’énergie et les infrastructures. En 2012, nous avions 500 MWH de production d’énergie », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Aujourd’hui nous avons dépassé les 1500 MWH de production d’énergie. En 2012, il n’y avait que 32 km d’autoroute. Aujourd’hui, nous avons dépassé les 225 km d’autoroute. Regardez ce qui est en train d’être fait dans l’éducation dans la santé. En 2012, il n’y avait pas de couverture maladie universelle, pas de carte d’égalité des chances, de promo villes, il n’y avait pas de projet aussi important que le TER et le BRT. Donc vous voyez que nous sommes toujours dans le « fast track ». Donc le Sénégal de 2012 n’est plus le Sénégal de 2021. Nous sommes comme dans une pente ascendante vers l’émergence », d

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