Pandémie de coronavirus: A Dakar, les salons de beauté baissent rideau

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A l’instar de beaucoup de domaines, la pandémie de coronavirus a porté un préjudice au secteur de la beauté. Ainsi, les instituts de beauté ont pour la plupart suspendu leurs activités.

L’exigence de raffinement des dames et des hommes ne prime pas sur la vie. A Dakar, les salons de coiffure, de pédicure, de massage de Fann Résidence,  Fann Hock, Point E, Almadies, et Yoff, ont baissé rideau. Un tour de ces quartiers a permis de constater que tout est à l’arrêt. Le principe de précaution contre la pandémie coronavirus est la seule explication de la fermeture de ces coins de vie.

Désirant une coiffure, une pédicure, manucure ou un simple maquillage, des dames se rendent dans des complexes dédiés. Un tour en voiture a permis  de constater la fermeture des salons de beauté.  A l’avenue Bourguiba, les deux grands instituts de beauté, à savoir le salon de Latifah et Triangle de la Beauté ont mis temporairement les clés sous le paillasson. « Nous n’avons plus de coiffeuse, elles sont toutes parties, nous étions obligées de fermer nos locaux », confie la gérante de l’un des instituts au téléphone.

Après l’avenue Bourguiba, le quartier de Point E est l’autre nid des centres de remise en beauté des femmes. Le temps est suspendu au-dessus des salons de pédicure, de massage, et pédicure, dans ces coins jadis animé. Au Salon Coiffure byCaress, le responsable a pris le soin de placarder devant la devanture de ses locaux une note de suspension de ses activités. Le coronavirus étant la principale raison, l’institut a fermé « jusqu’à nouvel ordre ».

Un peu plus loin, dans un angle de la piscine olympique, l’Institut de beauté du coin a également fermé ses portes. Une note informe les clientes que seuls les rendez-vous seront acceptés. Les propriétaires ne voulant pas s’exprimer affirment que c’est la pandémie qui a changé leur méthode de travail.

Ainsi de Bourguiba à Liberté 6 en passant par Point E ou encore Zone B, les complexes de coiffure ne prennent pas de clientes. Une crise de confiance semble s’être installée entre les coiffeuses et les clientes. « Je n’ai plus  confiance à donner ma tête encore moins mon visage à une tierce personne durant cette période de pandémie », confie Aïssatou Seck, qui préfère mettre ses perruques pour éviter les contacts extérieurs et la proximité.

Si la jeune pâtissière préfère se faire belle toute seule, Thioro n’a pas même pas besoin de fréquenter les instituts. « Je ne vais à aucune cérémonie, je ne participe à aucun rassemblement, je n’ai pas de besoin dans les salons de beauté », lâche-t-elle, sans cacher sa tête tressée négligemment par sa sœur.

Le Soleil

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