[dropcap]L[/dropcap]es tribulations qui perdurent au parti socialiste (Ps) dénotent du malaise grandissant qui sévit d’entre les verts. Et chaque bureau politique (Pp) devient ainsi une rencontre à haut risque tellement les partisans de Tanor et ceux de Khalifa ont du mal à accorder leurs violons. Mais nombre de sénégalais se demandent s’il n’est pas temps que Khalifa Sall prenne son destin politique en main.
L’adage selon lequel la conscience nait de l’obstacle devrait bien inspirer l’actuel maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall. Victime de sa popularité, celui que ses partisans appellent communément le Khalif des verts-allusion à sa probable candidature-est un homme politique très attaché à la sacralité des textes de leur parti. Et ce qui l’oppose à Tanor n’est rien d’autre qu’un combat de principes qu’il n’entend pas abandonner au profit de leur formation bâtie sur un socle chaste. Aujourd’hui après moult bras de fer avec ses adversaires de l’intérieur, bon nombre de sénégalais se demandent si le maire de Dakar ne pourrait-il pas créer sa propre formation politique. Un questionnement légitime du fait que beaucoup d’hommes politiques sont passés par là. C’est le cas de Malick Gakou, de Moustapha Niass, de Djibo Leity Kâ et du président Macky. Tous ces hommes politiques ont dû abandonner leur parti d’origine pour voler de leurs propres ailes, de guerre lasse. Parmi eux, certains ont pu gouter du fruit de leur départ.
Assane SEYE pour Sunugal24.NET
