Plan de développement sanitaire : Le Sénégal affine ses stratégies

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La cérémonie d’ouverture du Comité interne de suivi du Plan national de développement sanitaire s’est tenue, hier, sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck. Prévu du 30 au 31 janvier, ce comité semestriel permet aux acteurs et partenaires au développement de souligner les acquis et de définir les objectifs.

Le Comité interne de suivi du Plan national de développement sanitaire offre un cadre d’échanges et de coordination entre les acteurs du ministère de la Santé et de l’Action sociale et une vue plus large avec l’implication des partenaires au développement. La cérémonie de cette année trouve sa particularité dans l’objectif réaffirmé de 75 % de couverture maladie en fin 2017. En sus, le ministère de la Santé et de l’Action sociale s’est engagé à élaborer un document de stratégie de financement de la santé, en vue d’aller vers la Couverture sanitaire universelle. Cet engagement est renforcé par le choix du Sénégal parmi les pays bénéficiaires de la deuxième vague du Mécanisme de financement mondial. Les discussions ont porté aussi sur la nouvelle carte sanitaire, le rapport sur la situation de la mortalité maternelle au Sénégal et l’état des lieux du processus d’élaboration de la stratégie nationale de financement de la santé.
Le Sénégal a fait des progrès significatifs pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement. Le programme de Couverture maladie universelle, lancé par le président de la République, traduit son engagement et sa détermination à instaurer l’équité et la justice sociale.

« Ces dernières années, des efforts considérables ont été faits dans la densification et la diversification de l’offre de services de santé afin de se rapprocher des standards définis par l’Organisation mondiale de la santé en matière de disponibilité et d’accessibilité des services de santé curatifs et préventifs », a salué Awa Marie Coll Seck.

Le représentant-résident de l’Oms au Sénégal, Deo Nshimirimana, s’est félicité des performances réalisées par notre pays et a mis un accent sur les défis à relever. Ils ont trait, selon lui, aux pesanteurs liées au fonctionnement des cadres multisectoriels existants, tel que le Comité de pilotage de la stratégie de la Cmu. Il est également question du retard accusé dans la signature de textes réglementaires déjà élaborés, notamment le décret portant organisation du Msas, celui relatif au Comité de développement sanitaire et le décret relatif à la carte sanitaire.

 

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