presidente M3K: «Il faut une alternance générationnelle dans le processus de paix en Casamance»

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La présidente du mouvement M3K qui signifie «Enfants des combattants» est depuis hier en Casamance. Femme de la diaspora, Zita Rosalie Goudiaby dite «Bijou », a rencontré la presse, ce lundi matin, pour faire un diagnostic du processus de paix en Casamance.

A l’en croire, «pour une paix définitive en Casamance, il faut une alternance générationnelle puisse que les cadres de la Casamance et autres anciens ont essayé depuis dans années sans résultats concrets. Ceci a même poussé le Président de la République à prendre ses responsabilités en faisant confiance à la jeunesse casamançaise et celle de la diaspora. C’est cette jeunesse qui va lui ramener la paix sans conditions sous son magistère», a dit Mme Zita Rosalie Goudiaby. «Les jeunes ont leur place dans cette recherche effrénée de la paix en Casamance. Le chef de la branche armée de «Atika» Salif Sadio est même prêt à les recevoir pour discuter avec eux. Salif Sadio est un homme épris de paix et de justice. Il est aussi un fervent croyant musulman», a expliqué la femme de la diaspora originaire de la Casamance.

Interpellée sur la déclaration du coordonnateur du Groupe de Réflexion pour la Paix en Casamance, Robert Sagna, qui a révélé, il y a quelques jours, que trois factions du maquis sont prêtes à la table de négociations avec l’Etat du Sénégal et que seul Salif Sadio n’a pas encore répondu à l’appel, elle dit. «Qui est allé voir Salif Sadio pour le voir afin qu’il puisse négocier avec l’Etat ?», s’interroge-t-elle.  Et de lancer un appel à l’endroit du maire honoraire de Ziguinchor. «Robert Sagna doit porter ses chaussures et aller parler à son petit frère Salif Sadio. C’est un humain et il ne lui fera aucun mal», a conseillé Mme Zita Rosalie Goudiaby dite «Bijou». A l’endroit du Chef de l’Etat de Macky Sall, «nous lui disons non aux mallettes dans le maquis. Mieux, nous voulons lui faire savoir qu’il y a des fossoyeurs de la paix en Casamance qui rodent encore autour du processus de paix. C’est pourquoi, nous lui demandons une audience afin que nous puissions échanger avec lui sur la question», dixit Mme Zita Rosalie Goudiaby. Très active dans le développement en Casamance, «nous sommes venues en Casamance où nous sommes investies mais malheureusement nous ne bénéficions pas de l’appui de l’Etat du Sénégal. La diaspora a besoin aujourd’hui d’une écoute et d’un suivi », a conclu Mme Zita Rosalie Goudiaby.

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