Présidentielle 2019: Et si on arrêtait de jouer avec les fake news !!

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Les 5 candidats à l'élection présidentielle de 2019 au Sénégal

En cette fin de campagne, il nous faut prendre de la hauteur et aller à l’essentiel : qu’est-ce qui compte pour nous ? Le Sénégal !!!

La campagne qui s’achève est la première à faire une large place aux fake news, aux insinuations et des bêtises de toutes sortes dans les réseaux sociaux. Les fake news existaient avant la venue des médias de masses mais cela prenait le temps de s’étendre aux  sénégalais à cause l’inexistence des réseaux sociaux, donc c’était moins dangereux.

On se rappelle Pendant le paisible règne du parti socialiste, l’opposant numéro 1 Abdoulaye WADE avec sa révolution ‘’ SOPI’’ nous servait des propos qu’on peut maintenant qualifier de pas rationnel ou d’invraisemblable ! Vous avez le choix. Par exemple Abdoulaye WADE en 1988 disait que feu Djibo KA avait des HLM à casablanca ou Abdou DIOUF a 5 immeubles à New York ou à Richard Toll, dire que si je suis élu le lendemain Mimran quittera le Sénégal et il va importer du sucre pour réduire le prix du sucre enfin réduire le prix du riz à 60 francs de l’époque. En 2000, l’année où les Sénégalais ont peut-être compris que le Sénégal ne sera jamais comme Paris,La révolution du SOPI a finalement triomphé dans les urnes.

Revenons à notre campagne présidentielle de 2019. Le phénomène est connu mais son ampleur interpelle. Depuis les débuts de la campagne, les groupes de discussion des opposants politiques sur les réseaux sociaux sont devenus le lieu de diffusion de nombreuses intox(Images transformées,vidéos montées) qui sont le quotidien des internautes martyrisés. Je pense que pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, les réseaux sociaux impacteront sur les élections présidentielles. On est passé du ‘’mensonge’’ ou’’ bêtise’’ aux fake news. Un homme sort du lot, Ousmane SONKO, avec sa fameuse révolution contre le Système. Il se sert des outils d’un bon révolutionnaire c’est à dire la déconstruction de la société. Le révolutionnaire en herbe, contre vent et marées, attaque  les représentants du peuple. Il affirme que les députés ont reçu 10 millions chacun et ils ne payent pas d’impôts. Il affirme divulgue aussi que le président de la République est complice d’une transaction de 94 milliards et enfin son fils Aliou SALL a des immeubles  à Dubai.

Le pouvoir aussi n’est pas en reste car il avait accusé Idrissa SECK d’être atteint par une maladie très rare qu’on appelle trouble bipolaire avec même des documents médicales à l’appui. Je croyais que cette maladie ne touchait pas les africains, que c’était purement une maladie des pays occidentaux. Ousmane SONKO aussi a fait les frais de ces fakes news en montrant une photo de sa femme qui était totalement voilée pour le relier aux fondamentalistes religieux. Les hommes politiques Sénégalais sont les cibles favorites des internautes partisans.

Les fakes news sont des informations qui se parent des habits de la vérité mais sont savamment et volontairement travesties, falsifiées ou tronquées, puis diffusées et colportées dans le but de nuire. Souvent, au moins quelques instants, la majorité est dupée le temps de cette campagne électorale avant que la supercherie ne soit démasquée. Les mensonges maintenant devenus fake news sont utiles et efficace surtout quand ils sont relayés dans les médias de masse. Ce qui est dramatique sur ces nouveaux fakes news à la sénégalaise, c’est que les informations touchent à la dignité humaine. Des fake news qui dénigrent la religion d’une partie des sénégalais, des informations qui essayent prouver une quelconque  ethnicisation de la vie politique. Je souhaite dire aux diffuseurs de fake news le fait vouloir trop s’opposer à un personne par des informations qui amènent la division dans ce pays, poussent Premièrement les internautes à la frustration et au mépris pour ensuite les poussent à voter pour cette personne. Vive à une opposition plus intelligente et plus mature!!!

Même dans les sports de combats les plus violents comme la  luttes avec frappe bien de chez nous, il y’a des règles à respecter. Vu les attaques personnelles que l’on entend sur les réseaux sociaux. On voit qu’en matière de mensonges et de manipulations, c’était mieux avant. Il y aura un après 24 février 2019, cette campagne électorale ne doit pas laisser des cicatrices sur le ciment de la société sénégalaise.

Un peuple-Un But-Une foi

Ibrahima FAYE

Ibrahimalafayette@gmail.com

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