Présidentielle 2019-Karim et Khalifa fauchés : Deux plans A tombent à l’eau

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La centaine de candidats   que préfigure la prochaine présidentielle donne déjà du tournis aux Sénégalais. Cerise sur le gâteau, le rejet par la Cour suprême du recours de Karim relativement à son inscription sur les listes électorales, et la confirmation de la condamnation de Khalifa Sall à 5 ans de prison, sont partis pour  donner le champ libre au maître du jeu politique.

Les deux candidats déclarés à la prochaine présidentielle les plus redoutés par le Président Macky, en l’occurrence Karim Wade et Khalifa Sall, ont vu, ce jeudi 30 août, leur sort scellé par la justice Sénégalaise. Le maire de Dakar a été  conforté dans sa condamnation à la peine de 5 ans de prison ferme, tandis que Karim Wade  a, quant à lui,  été écarté des listes électorales. Du coup, le maître du jeu politique qui s’est   prétendument débarrassé de ces deux «  fardeaux » qui pesait sur son probable second mandat, se frotte les mains en attendant d’user du parrainage pour procéder au second filtre de la kyrielle de candidats  de départ. Une centaine de candidatures qui pose problème en ce sens que les Sénégalais ne comprennent toujours pas d’où leur viennent tous ces prétendants au fauteuil présidentiel inconnus pour la plupart du landerneau politique national. Mais ce qui importait pour Macky et son pouvoir, c’était de faire en sorte que les plans A de « Taxawu Senegaal-Khalifa Président » et du Parti démocratique sénégalais tombent à l’eau. Aujourd’hui, c’est chose faite par le biais de la justice qui a rendu ces prononcés sur ces dossiers. Khalifa traine un électorat sans chef de fil, il en est de même du Pds qui fait figure de principal parti d’opposition mais qui se retrouve à présent dans la nasse. Ainsi, face à cette adversité, le Président Macky a-t-il d’emblée réussi à déjouer les plans de ses adversaires les plus coriaces de notre landerneau politique national ? En tous les cas, pour l’heure rien n’est encore joué d’avance et dans ces genres de manœuvres, tout peut arriver  même si l’on concède qu’en politique, c’est  de bonne guerre, dit-on souvent.

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