Bara Gaye, membre du comité directeur du Pds, est revenu sur Rfm matin ce lundi, entre autres, sur la candidature de Karim Wade en perspective de la Présidentielle de 2019. « Ce candidat en pole position », dit-il, a l’avantage par rapport à ses pairs.
« C’est notre candidat, il a satisfait notre attente en portant avec rigueur ce combat pour la Présidentielle de 2019. Aucun candidat n’a cet avantage dont il jouit aujourd’hui. Il a le Pds représenté partout au Sénégal. Aucun n’obstacle ne peut entraver sa candidature. Le moment venu, on saura s’il s’est inscrit ou non sur les listes électorales », a souligné Bara Gaye.
Bref l’essentiel, avance-t-il, « ce sont ces dizaines de milliards perdus par l’Etat du Sénégal dans les méandres de la supposée traque des biens mal acquis. Et toutes les responsabilités, à quel que niveau que ce soit, seront situées ».
D’ailleurs, souligne le libéral, « c’est une honte et pour l’ancien Pm, Aminata Touré, qui avait avancé pompeusement plus de 200 milliards recouvrés et de toutes ces personnes trempées dans ce dossier. Tous répondront de leurs actes ».
Et ne lui parlez pas de la décision de la Crei qui a condamné Karim Wade. Lequel tribunal, indique-t-il, émarge sous les ordres de Macky Sall.
Et quid de son exil au Qatar?
Pour le maire de Yeumbeul Sud qui a coupé net ses intervieweurs, « cet exil forcé dont le candidat du Pds » a été l’objet est de la responsabilité du président Macky Sall. Pourtant, rappelle M. Gaye, en prison, on ne doit pas avoir certains avantages ou marges de manouvrières pour se mouvoir allègrement.
« Sinon comment expliquer la confection d’un passeport en plein milieu carcéral? Et cette sortie encadrée jusqu’à l’aéroport pour l’exil? », s’interroge-t-il, entre autres, bizarreries. Non sans soutenir que « l’intéressé lui-même a soutenu qu’il a été exilé dans sa dernière correspondance ».
Bara Gaye s’est aussi glorifié et réconforté du verdit du tribunal de grande instance de Paris qui vient de blanchir Karim Wade dans le cadre de la confiscation de ses biens. A l’instar des autres instances comme la Cedeao, l’Onu, le Pôle financier de Paris…
