Présidentielle : Immersion dans l’univers incompris des « gros bras » de Idrissa Seck

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Senegalese presidential candidate Idrissa Seck attends an opposition protest in Senegal's capital Dakar, February 21, 2012. Hundreds of opposition supporters clashed with Senegalese security forces in the capital on Tuesday as European Union observers criticized a ban on protests and an African envoy jetted in to try and stem rising violence. REUTERS/Joe Penney (SENEGAL - Tags: POLITICS ELECTIONS CIVIL UNREST)

On les appelle souvent les « gros bras », ces hommes encagoulés et costauds, chargés d’assurer la sécurité du candidat et de la caravane. Un travail qui nécessite souvent force, caractère et parfois violence.

Ces hommes, très souvent recrutés par le chef de sécurité de la caravane, font face à une stigmatisation de la population qui les prend pour des hommes violents. Dans la caravane du candidat Idrissa Seck, les gardes ou hommes de sécurité sont sous l’autorité de Cheikh Ndiaye. Ce dernier positionné toujours derrière le candidat donne des consignes à ses gardes pour le maintien de la sécurité.

Interrogé sur leur système de recrutement, un des gardes qui a voulu garder l’anonymat a indiqué que tous les éléments ont reçu une formation militaire, d’autres ont été coachés par leur responsable Cheikh Ndiaye.

« En tant que sympathisants d’Idrissa Seck, nous faisons ce travail avec fierté sans rien attendre en retour », a révélé notre source. D’après lui, les gardes sont entièrement pris en charge par la coalition.

Ils sont nourris, logés et véhiculés et ils ne se plaignent pas de leur condition de travail. «Nous sommes bien traités. En plus, le candidat Idrissa Seck vient souvent nous voir pour nous encourager et s’enquérir de notre situation », a-t-il laissé entendre au micro de Senenews.

Visages renfrognés, sueur au front, ces « gros bras » effectuent un travail remarquable pour assurer la sécurité. « Nous ne sommes pas des faiseurs de trouble ni des hommes méchants, mais nous faisons juste notre travail » , a déclaré notre interlocuteur répondant à ceux qui les accusent d’être à l’origine des bagarres notées dans les convois.

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