Sa femme refuse de le suivre au domicile conjugal, l’émigré tire des coups de feu chez ses beaux-parents

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Le tribunal des flagrants délits de Dakar a jugé hier lundi, Mor Tall poursuivi pour détention d’arme et de munitions de la 2e catégorie, sans autorisation et menace de mort. Il aurait dégainé son pistolet contre sa femme et ses beaux-parents.

Selon le récit de L’Observateur, il ressort des débats que Mor Tall s’était marié à Mariétou Ndiaye. Etant encore à l’école, les parents de la fille avaient exigé et obtenu du marié, qu’elle reste chez eux pour ne pas hypothéquer ses études. Mais, malgré cet éloignement, l’épouse vit une situation compliquée avec des disputes à n’en plus finir avec le mari. Ainsi, le jour des faits, il débarque chez beaux-parents. Il demande à sa femme de rejoindre son domicile pour accueillir des amis venus d’Espagne. 

Mais, celle-ci s’est déclarée malade, en proie à des maux de tête. Le mari qui ne veut pas l’entendre, demande alors au père de la fille « s’il a une copine ou femme chez lui », puis il laisse éclater sa colère. Une dispute s’en est suivie. Selon le père, son gendre qui est un habitué des faits, aurait dégainé son arme à feu contre sa fille et tiré des coups de feu. « Je l’ai vu pointer son arme à feu à son cou, menaçant de se tirer une balle », narre-t-il. Le prévenu qui a nié les faits, dit ne pas comprendre pourquoi sa femme refuse de le rejoindre. 

Devant la barre, il a réitéré le même système de défense. Face à lui, son épouse et son avocat ont botté en touche. « Il persiste dans une certaine mauvaise foi, alors que les faits sont constants. Il est venu chez beaux-parents, armé, dans une colère indescriptible et tirant des balles. Il pense qu’il a droit de vie et de mort sur cette famille. Il est venu avec une arme, il s’est agité et a tiré. Il dit avoir été battu », dénonce l’avocat de la fille. « On a permis à Mor Tall de marier cette fille alors qu’elle est encore à l’école. Il lui a accordé la possibilité de rester chez elle… Il n’a pas compris les signaux de désamour qu’on lui lancés. Elle voulait se débarrasser de ce mariage », réplique l’un des avocats du prévenu, avant qu’un autre l’autre ne parle d’escroquerie au mariage. 

Le parquet a quant lui indiqué que les faits sont constants. Le prévenu, a-t-il répété, avait une arme et a menacé de mort sa femme. Il a requis contre lui deux ans de prison ferme. 
L’affaire a été mise en délibéré. 

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