Scandale au Pays-Bas : un ancien directeur d’un centre de fertilité serait le père biologique de quelque 60 enfants. Explication

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Une vingtaine de Néerlandais née d’une fécondation In vitro, ont réclamé à la justice, un prélèvement ADN sur l’ancien directeur d’une banque de sperme décédé récemment . Ils soupçonnent ce dernier d’être leur père biologique.

En effet, le scandale grandit aux Pays-Bas. Un ancien directeur d’un centre de fertilité situé près de Rotterdam, aux Pays-Bas, est suspecté d’avoir utilisé son propre sperme pour plusieurs dizaines de fécondations in vitro dans les années 1980. Le médecin Jan Karbaat, décédé début avril à l’âge de 89 ans, serait ainsi le père biologique de dix-neuf Néerlandais, selon une comparaison ADN avec son enfant légitime, et dont les résultats ont été rendus publics mardi par un organisme spécialisé.

La juge Petra de Bruin a finalement autorisé le prélèvement ADN de l’ancien directeur de la banque de sperme, Jan Karbaat décédé en avril. Cependant, le tribunal civil de Rotterdam a signifié dans un communiqué que les résultats de ces tests devront rester secrets jusqu’à ce que la procédure autorise la comparaison de l’ADN du médecin avec celle d’un grand nombre d’enfants nées d’une fécondation in vitro.

Médecin spécialiste décédé en avril à l’âge de 89 ans, Jan Karbaat, ancien directeur de la banque de sperme, est accusé d’avoir donné son propre sperme au lieu de celui des donneurs choisis par les parents. Cette affaire fait de plus en plus scandale aux Pays-Bas. Le mois dernier, l’avocat des familles indiquait que l’accusé avait déclaré être le père biologique de 60 enfants.

Les familles ont demandé qu’un échantillon ADN du médecin soit prélevé afin de pouvoir comparer avec le leur. De son vivant, Jan Karbaat avait toujours refusé de se plier à cette demande.

Le 2 mai, les objets avaient été saisis au domicile de Jan Karbaat par un huissier et la police sur décision de justice à la demande des familles. L’avocat de la famille Karbaat avait toutefois fermement démenti ces accusations et réclamé au tribunal le respect du droit à la vie privée. Fermé en 2009 pour irrégularités administratives, le centre médical, fait l’objet de deux enquêtes de l’inspection de la santé publique suite à de nombreuses plaintes. Jan Karbaat aurait truqué les données, dépistages et descriptions des donneurs de sperme et dépassé le nombre maximum convenu de six enfants par donneur. Voilà une affaire qui devrait faire grand bruit dans les prochains mois. Si les allégations de l’accusation sont avérées, Jan Karbaat aura été le défunt père d’au moins 60 enfants, et peut-être le « mari » de 60 femmes.

Il faut remonter à des centaines d’années en arrière pour voir de telles réalités surtout en Europe.

Afrikmag

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