SCANDALE SEXUEL A LA CITE ARAFAT DE DIAMAGUENE : Un imam et une femme de 19 ans épinglés

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Une histoire de mœurs fait présentement grand bruit à la cité Arafat de la commune de Diamaguène Sicap Mbao. O. Thioub, Imam de la mosquée de ladite cité, alias Pa Roman, est cité dans une rocambolesque affaire de charlatanisme et viol, suivi de grossesse d’une femme de 19 ans, divorcée nommée Khary S. Le mis en cause est âgé de 68 ans et se dit marabout au marché de Diamaguène, où il reçoit sa clientèle dans une cantine de fortune.

Les fidèles de la mosquée de la cité Arafat de Diamaguène Sicap Mbao de la banlieue dakaroise ont perdu leur imam et marabout, O. Thioub, alias Pa Roman. Ce dernier a été interpellé puis déféré au parquet par la police de Sicap Mbao, ce jeudi 21 septembre, pour charlatanisme et viol suivi de grossesse sur une femme divorcée. Khary S. est une femme malchanceuse qui éprouve d’énormes difficultés à filer le parfait amour en couple, tout comme dans un foyer. Et à chaque fois qu’elle se marie, elle peine à s’entendre avec son nouveau mari, se crêpe tout le temps le chignon avec celui-ci et finit enfin par divorcer. Elle multiplie ainsi ces relations amoureuses malheureuses, se culpabilise et se triture à longueur de journées les méninges, histoire de tenter de sortir de ce bourbier. Elle commence à déprimer, soupçonne des forces maléfiques invisibles et se confie à une vieille connaissance. Celle-ci compatit à son sort, s’emploie à lui remonter le moral et l’oriente vers l’imam de la mosquée de la cité Arafat de Diamaguène, O. Thioub, alias Pa Roman. Elle loue par la même occasion les qualités du chef religieux et vante ses pouvoirs mystiques en tant que marabout. Qui dispose d’une cantine de fortune au marché de Diamaguène et y reçoit sa clientèle pour divers services.

Elle sollicite imam «Pa Roman» ; celui-ci la drogue avec une potion mystique, la viole et l’engrosse

La jeune femme prend bonne note, saute au plafond à l’idée de trouver enfin remède à son cauchemar et se rend, toutes affaires cessantes, au cabinet du marabout tradipraticien. Elle lui explique ses déboires conjugaux, se dit désemparée et implore assistance. Imam Thioub confectionne, séance tenante, des potions à base d’eau bénite (safara), fait boire un verre à sa cliente et lui donne une autre bouteille à utiliser à la maison. Khary boit la potion mystique, sent que sa tête est lourde et commence à somnoler. Elle s’écroule sur la natte du marabout-tradipraticien, s’allonge et sombre dans un profond sommeil.

Imam Thioub referme vite la porte de sa cantine de consultation de fortune, défait les habits de la jeune femme et la viole. Cette dernière reprend ses esprits, ressent des douleurs au niveau des parties intimes et voit des traces de sperme sur le sexe. Elle soupçonne le vieil homme d’avoir abusé d’elle pendant son sommeil, se rhabille et quitte les lieux sans broncher. A la maison, elle se garde de rapporter sa mésaventure à ses parents et continue de vaquer à ses occupations. Elle contracte une grossesse de ces rapports sexuels avec le marabout, prend peur et s’emploie à cacher la rondeur de son ventre. Ses proches découvrent le pot aux roses, la pressent de questions et apprennent la nouvelle.

L’Imam dit être atteint de prostate, avant de se rétracter et de casquer 25.000 pour sauver sa réputation

Interpellé par la famille de la dame, Imam Thioub nie avec véhémence sans convaincre et jure sur ses grands saints être atteint de prostate depuis 2014. D’où son incapacité à faire d’enfant. Il persiste dans ses dénégations et invite ses interlocuteurs à aller chercher l’auteur de la grossesse de la jeune femme. Les proches élèvent la voix et menacent d’ameuter le marché. Le marabout se retire avec eux dans son taudis, passe à table et propose une solution à l’amiable. Il met alors sur la table 25.000 francs en deux tranches et les supplie d’étouffer le scandale, histoire de préserver sa bonne réputation dans la cité. Il s’engage aussi à s’occuper des ordonnances médicales ainsi que les frais de visites prénatales de la dame jusqu’à l’accouchement.

Le frère de la victime apprend les tractations financières, entre dans une colère noire et vend la mèche aux limiers du poste de Sicap Mbao. Ces derniers ouvrent une enquête, auditionnent les différentes parties concernées et interpellent l’imam marabout présumé violeur. «J’ai accepté de prendre en charge les visites prénatales et de payer les ordonnances pour préserver mon image de marque dans la localité, car je suis l’imam de la mosquée de la cité Arafat. Elle s’est brusquement endormie dans ma cantine parce qu’elle ne devait pas boire sur place la potion. Je n’ai pas fait attention au moment où elle buvait ça», a soutenu le marabout imam, dit Pa Roman.

Senepeople

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