Serigne Mbacké Sokhna Lô : Le Chef religieux recherché par la fortune !

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Serigne Mbacké Sokhna Lô : Le Chef religieux recherché par la fortune !

Serigne Mbacké Sokhna Lô est un arrière-petit fils de Serigne Touba Khadimou Rassoul.Et au sein de l’establishment mouride, la seule évocation de son nom provoque l’hystérie collective parmi les fidèles mourides. Cette  marque indélébile qui lui est propre  renseigne sur les multiples dimensions de l’homme et la baraka dont il a toujours bénéficié. Il est celui dont tout le monde parle et que chacun veut rencontrer. Au sein du pays et au niveau de la diaspora, il est d’une popularité qui étonne plus d’un.Riche comme crésus,Serigne Mbacké Sokhna Lô ne recherchait pas la fortune mais c’est bien le contraire qui se produisait.

Ce visionnaire politique et économique, Serigne Mbacké Sokhna Lô avait de par ses qualités d’homme de science tissé des relations cordiales avec des « grands » de ce monde.

Il a su entretenir fructifier et élargir les relations que Gaïndé Fatma avait tissées partout dans le monde.

Ce qui a fait que Serigne Mbacké Sokhna Lo comptait des amis partout y compris des chefs d’Etats, des Responsables politiques, des hommes d’Affaires mais aussi des milliers de disciples et sympathisants a travers le monde.

Ce sera l’occasion de rappeler les qualités de l’homme de culture qui avait mis son intelligence et sa fortune au service de sa patrie et de l’Islam.

En effet Cheikh Mouhamed Mbacké qui, durant toute sa vie a gardé ce que l’homme a de plus noble, sa dignité. Serigne Mbacké Sokhna Lô était un érudit ,un homme de culture,un patriote et un riche que recherchait la fortune.

En effet la seule évocation de son nom suscitait de l’hustérie collective de la part des talibés mourides. . Ses fidèles se déchaînent pour l’approcher, le toucher, lors de ses rares apparitions publiques.

Serigne Mbacké Sokhna Lô, de son vrai nom Mohamed Mbacké, arrière-petit-fils de Cheikh Ahmadou Bamba, qui fonda la puissante confrérie des mourides à la fin du XIXe siècle dans le bassin arachidier sénégalais, vit ses heures de gloire. Boroom Taïf ak Beyla (« le maître de Taïf et Beyla », deux villages du Sénégal profond), est « l’homme de cette époque », comme la tradition mouride en désigne un à chaque génération.

Il était adulé par tous les hommes politiques et pourtant, il n’a jamais donné de consigne de vote communément appelé Ndigel à l’occasion des élections.

Et cette sérénité lui avait valu d’être très respecté par les hommes politiques et les Chefs d’Etat du monde. Rien n’est aujourd’hui de trop pour se rapprocher de Serigne Mbacké Sokhna Lô, réputé avoir l’oreille du calife général des mourides à l’époque, Serigne Saliou Mbacké (auquel il fournit la main-d’œuvre qui laboure son immense domaine agricole de Khelcom).

Parler de  Serigne Mbacké Sokhna Lô revient à ouvrir une brèche qui sera impossible de fermer. Serigne Mbacké Sokhna Lô  est arraché à notre affection en 1978.

Plongeant la Oumah Islamique, le monde des mourides et les Sénégalais d’obédience confondue dans le désarroi total. Il était  un guide religieux qui brassait tous les domaines d’importance de la vie.

A l’âge de 71ans, Serigne Mbacké est parti pour ne plus revenir, laissant pantois un peuple abasourdi, encore incrédule d’avoir compté dans ses rangs un homme d’une telle dimension. Mais pour nombre de mourides, Serigne Mbacké Sokhna Lô « est parti sans partir » car, Il est resté dans Serigne Fatah  et Serigne Ndiagne.

Assane SEYE-Senegal7

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