Après avoir envoyé des éclaireurs, chargés d’épier le voisinage, l’Ocrtis réussit à trouver une faille qui lui permet d’envoyer un de ses éléments à l’intérieur de la maison. Sous les habits d’un client, le policier passe une commande de dix pierres de crack.
Ocrtis et BIP, main dans la main
L’agent infiltré profite de l’occasion pour «photographier» les lieux. D’après L’Observateur, il relève que le saint de saints, les appartements de «Capo Keuz», est niché à l’étage, gardé par des hommes armés. Il note aussi la présence de
toxicomanes transformés en loques humaines et parvient à enregistrer les noms des plus proches collaborateurs du chef de la bande : P. Gama, M. M. Fall, A. Z. Thiam, D. Fall, R. Diédhiou, la dame N. C. K. Diakhaté et M. Fall.L’opération a failli virer au fiasco. «Dès qu’ils ont flairé la présence des limiers, les occupants de la forteresse ont aussitôt coupé l’électricité, rapporte le journal du Groupe futurs médias. Progressant dans le noir, les policiers vont faire face à une autre impasse de taille : des barricades (portes, rideaux et grilles en fer, fils de barbelés…) sont érigées à l’intérieur de la maison pour délimiter les compartiments qui mènent à l’étage où sont stockées les drogues.»
Ce dispositif retardera les policiers et permettra aux dealers de se débarrasser d’une bonne partie des produits illicites. Mais l’intervention se soldera par l’arrestation de «Capo Keuz» et ses complices présumés. La perquisition du QG permettra de mettre la main sur 21 pierres de crack, cachées sous des matelas orthopédiques, selon L’Observateur, huit munitions pour calibre 22 mm, des rouleaux de papier aluminium, des boîtes de bicarbonate de sodium, des pipes de crack, trois balances électroniques, un lot de briquets, des cadenas, notamment.