Wade, très jaloux de…Macky Par Mamadou Niang

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Je n’ai pas été surpris par les propos de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade à Touba, car ce dernier garde toujours un mot venimeux en réserve contre son successeur, cela justifie son  discours plein de fiel contre le Président Macky Sall à chaque fois qu’un micro lui est tendu. Son agitation factice et inféconde se heurte à chaque fois au progrès économique et social en cours, progrès que la réalité établit et confirme chaque jour.

La défaite morale de Wade à Touba!

Rappelez-vous encore lorsqu’il est rentré au bercail, il dira à son arrivé, je cite : «Je n’ai vu qu’un seul pont construit par Macky ». Aujourd’hui, ayant constaté de visu que des réalisations et des chantiers jalonnent le pays (car il a dû survoler l’autoroute Ila Touba en partant au Magal avec l’hélico que lui a affrété le Président Macky Sall), il indexe la dette du pays, qui selon lui a augmenté de manière vertigineuse. Pourquoi parle-t-il de la dette ? Voila l’intéressante question ! Il en parle parce qu’il sait que son successeur lui a dépassé sur tous les plans en moins de 6 ans. Cependant, nous savons tous que le Sénégal est un pays solvable, qui bénéficie de la confiance des partenaires techniques et financiers internationaux. Grâce à cette confiance, notre pays peut lever des fonds contrairement à d’autres pays qui ne peuvent même pas obtenir des promesses de financement de la part des bailleurs de fonds. Mieux notre endettement actuel est contrôlé et maitrisé, il sert à financer des projets structurants, qui façonnent le plus lointain avenir de notre pays contrairement à l’endettement sous Wade qui servait à financer la bamboula comme en témoigne les 105 milliards que le FESMAN a englouti. La jalousie phénoménale de Wade découle uniquement du bilan reluisant du Président Macky Sall. D’ailleurs permettez-moi de parler de ce magnifique bilan à l’actif de Son Excellence. Avec le Président Macky Sall, notre économie a renoué avec la croissance au moment où l’Afrique subsaharienne enregistre une croissance régressive de l’ordre de 1,6% pour 2016 contre 2,5% en 2015. Si après des années de turbulence, nous avons pu retrouver très tôt le chemin de la croissance, dans un contexte continental défavorable, c’est avant tout grâce aux efforts du gouvernement concentrés dans l’orientation de notre politique budgétaire vers la performance économique, les réformes profondes entreprises dans plusieurs secteurs, l’amélioration de la production et de l’approvisionnement en électricité (la production d’énergie électrique est passée de 827,5 MW en 2011 à 1 121MW en 2016 ; le taux d’électrification rural est passée de 24% en 2011 à 33,2% en 2016), la création d’un climat plus favorable à l’emploi et à l’activité (le classement du Sénégal à la 140ème place, parmi les cinq meilleurs pays réformateurs en Afrique : rapport Doing Business 2017), les investissements publics massifs (PUDC, PUMA, PRODAC, Programme de Modernisation des Villes du Sénégal etc.), le développement des infrastructures (le Train Express Régional, l’autoroute Ila Touba, l’autoroute Diamniadio-AIDB-SINDIA, la route Sindi-Popenguine, le pont de Kédougou,  l’Echangeur de l’Emergence, la réhabilitation des routes Passy-Sokone, Dahra-Linguère, Touba-Dahra, le contournement de Tivavouane, Kaolack-Fatick, Dinguiraye-Nioro-Keur Ayib, Joal-Samba Dia, Djiffer, la 3ème Section de la voie de Dégagement Nord, la route des Grandes Niayes entre Rufisque-Bayakh-Notto-Diogo-Lompoul etc.) et enfin la reconnaissance du rôle essentiel du secteur primaire dans le dynamisme économique (la production céréalière est passée de 685 516 tonnes en 2011 à 2 247 094 tonnes en 2016, sur la même période, la production de riz est passée de 405 824 tonnes à 950 779 tonnes).

En outre, il y a la sécurité sociale qui est en bon état, un état plus sain que jamais avec les programmes nationaux de Bourse de Sécurité Familiale(BSF), la Couverture Maladie Universelle(CMU), la carte d’égalité des chances et le plan sésame sont destinées à préserver les couches vulnérables mais également les générations futures, car au-delà de la sécurité sociale, le Président Macky Sall a compris cette nécessité de faire progresser la lutte contre la pauvreté, à travers une solidarité qui émancipe et libère, une solidarité qui se fonde sur l’essentiel, c’est-à-dire la reconnaissance de la dignité de chaque citoyen sénégalais.

Bref, la situation est tout simplement exceptionnelle. Elle est exceptionnelle parce que le Président Macky Sall a réussi à multiplier notre taux de croissance de 2011 environ par 3, aujourd’hui il est tablé sur 6,7% avec une perspective stable pouvant s’accroitre sensiblement d’ici 2019, ce qui justifie le maintien de la note du Sénégal à Ba3 par Moody’s. Cette prouesse économique est due notamment à des niveaux d’investissements sans précédent et à la maîtrise de la dette publique avec des seuils de viabilité respectés et en deçà des critères de convergence de l’UEMOA.

Ce sont ces progrès qui font resurgir l’égoïsme ténébreux de Me Abdoulaye Wade, il a été envenimé par les humiliantes défaites que lui à infliger le président Macky Sall aux présidentielles de 2012 et aux législatives de 2017, suant la jalousie par tous les pores au moindre succès de ce dernier. C’est pour cela, nonobstant l’interdiction du Khalife général des mourides aux acteurs politiques de parler politique  lors du Magal de Touba, Wade a bravé l’interdit d’où sa défaite morale.

Mamadou NIANG

MEER/National.

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