Gestion de la COVID-19, chronique d’une bataille perdue…

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On ne comprend plus, le COVID-19 devenu la COVID-19 est semblable à une hydre insaisissable, elle change d’article, de forme, d’évolution, de visage…  Est ce que cela n’explique pas sa ténacité face à la population mondiale. Asie, Europe, Amérique, Afrique… Tous les continents ont reçu la visite forcée et inopinée de l’ennemi numero 1 du monde: Coronavirus, COVID-19, Sars cov2 et demain s’il revient avec une autre appellation, que cela ne surprenne personne. Un véritable “Ndioumeu” ce machin!

Au Sénégal, l’évolution de cette pandémie dévoile carences et ignorance dans sa gestion. Avec un taux de guérison de 64 %, le corps médical joue bien sa partition mais les autorités chargées de donner des orientations chantent faux, malheureusement. Entre stratégies peu efficaces, errements injustifiés et gestion opaque, on ne sait plus quelle ordonnance se fier. Dans son dernier discours, le général Macky qui avait déclaré la guerre semble capitulé, l’arme du couvre feu, très contestée est déposée. La stratégie de l’état d’urgence changée et les soldats libérés. Autrement dit, une façon de dire implicitement aux troupes que chacun prenne ses responsabilités : Chacun pour soi, Dieu pour tous dira le Sénégalais lambda.

Mais n’oubliez pas les gestes barrières même si les autorités tardent à donner ces barrières. Quand on demande ou bien quand on insiste sur le respect des gestes barrières, on doit accompagner ces recommandations par des actes concrets. Lors de son discours du 29 juin, le président a insisté sur ces mesures. Pour être logique avec lui même, il devait annoncer une dotation importante en gels et masques pour les populations. Mais par malheur, on a comme l’impression que le général demande à une armée sans arme de se défendre. Sa seule stratégie sera la fuite face à l’ennemie invisible et jusqu’à présent invincible.

Quid la distribution de l’aide alimentaire. Prévue pour une durée de 15 jours, elle s’étale sur deux mois. Dans son discours du 29 mai, Macky Sall a annoncé que sur les 552 communes du pays, 438 ont terminé la distribution. Donc il ne reste que 114 communes. Une lecture simpliste de ces chiffres reconnait les efforts consentis par le ministère en charge de la distribution. Helas, le ver est dans le riz. Le riz qu’il ne faut surtout pas critiquer parce que Mansour s’arme de plainte. Mais le constat est patent, la gestion de cette aide alimentaire est tout simplement scandaleuse. Des marchés donnés dans l’opacité totale, du riz de mauvaise qualité, une distribution arbitraire… Heureusement qu’on laisse maintenant les sénégalais circuler parce que ce n’est pas ces kits qui allaient retenir les pères de famille chez eux.

De restez chez vous, on passe à circuler pour relancer l’économie, affronter le virus… Alors, ils ont eu tort d’importer la peur occidentale. Le marketing de la peur n’a jamais payé au royaume des intrépides.

 

 

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